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Un coup de rabot sur les postes

Lors de l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée, l'école publique avait été présentée comme une priorité incontestable. Pourtant, la réalité s'avère bien différente. Sept ans ont passé, et les engagements autrefois pris semblent s'être évaporés.
Cette année encore, le premier degré est contraint de se serrer la ceinture, avec la suppression de 650 postes, fragilisant ainsi le bon fonctionnement des écoles.

Une carte scolaire inquiétante

Les chiffres sont alarmants : plus de 2 200 fermetures de classes sont annoncées, justifiées par une logique purement comptable liée à la démographie scolaire.
L'intérêt des élèves et l'amélioration des apprentissages ne sont jamais mis en avant dans cette équation. Les moyens ainsi dégagés serviront partiellement à financer les priorités ministérielles, telles que le dédoublement des classes de grande section en éducation prioritaire ou la scolarisation dès 2 ans dans les quartiers politique de la ville. Cela se fera au détriment d'autres postes essentiels au bon fonctionnement des écoles et à la lutte contre les inégalités scolaires.

Une forte mobilisation du terrain

Face à cette situation alarmante, la mobilisation s'organise sur le terrain. Parents d’élèves, élu·es locaux, organisations syndicales, personnels refusent de se plier à cette logique comptable. Boycott des instances départementales, motions dénonçant les retraits d'emplois, les actions se multiplient pour exiger des moratoires et des moyens supplémentaires pour l'éducation. En Seine-Saint-Denis, les personnels entament une 6ème semaine de grève pour exiger un plan d’urgence. Malgré ces alertes répétées, le ministère reste sourd aux revendications du terrain.

La récente annonce d'un plan d'économies de 10 milliards, n'épargne pas le ministère de l'Éducation nationale. Une nouvelle vague de suppressions de postes à la rentrée 2025 serait catastrophique pour les élèves et les personnels, déjà sous tension.

Face à l'inaction du ministère, la FSU-SNUipp a décidé de solliciter groupes parlementaires pour tirer la sonnette d'alarme, dans l'espoir de faire entendre la nécessité d'un plan d'urgence pour l'éducation. Elle poursuit sa mobilisation sur le terrain pour se faire entendre.

Une colère profonde et légitime

Alors que les personnels dénoncent des conditions de travail extrêmement dégradées et réclament depuis des années une meilleure reconnaissance salariale, le Ministère accentue sa politique destructrice. Non content de supprimer des postes et de geler les salaires, il annonce son « Choc des savoirs ».

Ce « choc » instaure un tri des élèves entre « bons et mauvais élèves ». Ce qui revient, dans notre système scolaire inégalitaire, à trier les enfants en fonction de leurs origines sociales. En plus des évaluations, dont une intersyndicale exige le retrait, et de ces groupes de niveau, le Ministère tend à faire des enseignantes et enseignants de simples exécutants par l’imposition de “bonnes pratiques” basées sur des manuels “labellisés”.

L’ensemble de ces mesures va dégrader encore plus les conditions de travail des personnels et les conditions d’apprentissage des élèves..

Le métier d’enseignant·e perd tout son sens et l’École sa raison d’être.

Des mobilisations en cours et à venir

Face à cela, personnels, parents d’élèves, élu·es doivent s’unir et défendre une école égalitaire où chaque élève doit avoir sa place et les personnels seraient respecté·es.
Partout en France les résistances s’organisent. Dans les départements, 38 instances ont été purement et simplement boycottées. Et quand elles se sont finalement tenues, 71 votes unanimes en contre ont eu lieu. Tout cela s’est accompagné de multiples pétitions, rassemblements, manifestations...

En Seine-Saint-Denis, les personnels entament une 6ème semaine de grève pour exiger un plan d’urgence.

Le Ministère doit entendre : l’École a besoin d’un choc des moyens et pas du « choc des savoirs ». La FSU-SNUipp appelle à se mobiliser massivement pour l’exiger collectivement.

Quelle est l'origine de votre mouvement de grève ?

Depuis le mois de Novembre, une intersyndicale unie (FSU-CGT-Sud Education- CNT) a entamé un travail de recensement des besoins face à une situation terriblement dégradée.
Lors de tournées d’écoles, de RIS, d’HIS dans les collèges et lycées, nous avons effectué un gros travail de terrain pour chiffrer les besoins et établir nos revendications départementales.
Ce plan d’urgence est vu comme une mesure d’égalité : il s’agit de compenser la pauvreté de notre département dont la spécificité est connue. Ainsi nous exigeons, via deux collectifs budgétaires, 358 millions d’euros pour, d’une part, recruter des personnels et, d’autre part, agir sur un bâti scolaire terriblement dégradé.
Nous avons déposé fin Novembre, comme dans les autres départements de France, une alerte sociale qui sonnait déjà comme un avertissement.
Le rapport parlementaire du 30 Novembre, qui confirme le sous-investissement chronique en Seine Saint Denis, est venu confirmer ce que nous constatons depuis trop longtemps.
Alors quand en décembre Attal annonce son «Choc des savoirs», véritable changement structurel du sens de l’École et du métier enseignant, le vase déborde. Ce «choc» agit comme un catalyseur de la colère. Vu qu’il renforce une école déjà inégalitaire, qu’il renforce le poids de l’origine sociale dans la réussite scolaire, il est vécu comme une provocation pour les personnels du 93, département au plus fort taux de pauvreté en France hexagonale. La grève du 1er Février a été très massive, les Assemblées Générales très fournies et la décision de ne pas reprendre à la rentrée des vacances d’hiver, largement partagée.

Quels en sont les points forts  ?

Son principal point fort est qu’il est ancré dans un temps long avec une intersyndicale unie pour le soutenir. Les revendications ont été directement travaillées avec le terrain et sont directement issues de l’expertise des personnels.
Ce mouvement bénéficie en outre d’un soutien massif des parents d’élèves avec notamment des opérations écoles & collèges déserts qui sont suivies de façon massive.
Tout cela territorialise fortement la lutte et suscite des initiatives locales que ce soit des mobilisation comme le WE du 23/24 mars ou des réunions publiques qui participent de l’interpellation comme de la prise de conscience collective..
Il bénéficie aussi d’un soutien large des élu·es du département, et cela permet que la pression imposée par la rue soit relayée de façon institutionnelle, les décisions se prenant à Bercy et Matignon.
Enfin, et c’est fondamental, la caisse de grève intersyndicale permet d’envisager une grève longue et dure : savoir que l’on ne va pas se retrouver “sans rien” à la fin du mois est indispensable et elle permet de lever ce frein. Il faut qu’elle se garnisse encore pour nous permettre de tenir.

Quelles sont les perspectives à venir ?

Il y a tout d’abord des perspectives immédiates de mobilisation : toute notre attention est tournée vers Bercy et les décisions budgétaires. Ce vendredi 29 mars, nous organisons donc une manifestation avec une action forte pour que le Ministère des Finances nous entende. Et samedi 30, nous invitons la population, qui est déjà partie prenante de la mobilisation, à marcher, partout dans le département, pour le plan d’urgence.
Bien sûr, départementalement, nous rejoignons l'appel à la grève du 02 avril prochain et invitons le maximum de collègues à s’y joindre : il y a un enjeu majeur à obtenir des moyens pour l’École partout en France et le retrait du «Choc des savoirs».
Au-delà de cette mobilisation, que nous voulons victorieuse, se pose la question de la résistance dans la durée, notamment face aux mesures Attal et plus globalement face à l’ensemble de la politique scolaire. D’ores et déjà nous engageons nos collègues dans plusieurs actions, qui s’annoncent très suivies, afin de la mettre en échec : aucune transmission d’information facilitant la mise en place des groupes de niveau, libre disposition des moyens humain au sein des écoles en privilégiant la baisse d’effectifs dans toutes les classes plutôt que le dédoublement et enfin le boycott des évaluations nationales standardisées.

Variations significatives selon les concours

Selon le parcours professionnel ou d’études, différents concours du CRPE existent :

  • les concours externes accessibles avec un M2 ou aux étudiants inscrits en M2 ;
  • les concours internes accessibles aux instituteurs et aux agents non titulaires de la fonction publique qui peuvent justifier de trois ans de services publics et qui détiennent une licence ;
  • le troisième concours accessible à tous ceux qui ont au moins cinq ans d'expériences professionnelles accomplies dans le cadre d'un contrat de droit privé, sans condition de diplôme.

Bien que le nombre total de postes offerts - 9 885 - reste stable par rapport à l'année précédente, les chiffres montrent des écarts notables entre :

  • Les concours externes et externes spéciaux enregistrent une baisse de 250 postes (-3%). 
  • En revanche, les autres concours connaissent une augmentation : +211 postes (+21%) pour le 3e concours, + 37 postes (+7%) pour le 2e concours interne, +2 postes (+8%) pour le 2e concours interne spécial.

Une nouveauté cette année, le second concours interne est ouvert à Rennes (4 postes) et le second concours interne spécial à Toulouse (1 poste).

Situation préoccupante dans les départements et régions d'Outre-mer (DROM)

Les DROM connaissent une diminution significative du nombre de postes au CRPE 2024, à l'exception de La Réunion qui bénéficie de 5 postes supplémentaires. La Martinique (-38%), la Guadeloupe (-17%), Mayotte (-11%), et la Guyane (-10%) enregistrent des pertes importantes.

Alors que le recours aux personnels contractuels est devenu un vivier à part entière, cette situation alarmante vient s'ajouter aux préoccupations exprimées par la FSU-SNUipp à travers sa campagne "L'école en sous-France".

Les tendances dans les autres académies

Certaines académies bénéficient d'une augmentation significative, telles qu'Aix Marseille et Bordeaux, qui gagnent respectivement plus de 20 postes. D’autres affichent une progression notable, comme Clermont-Ferrand (+11%) et la Normandie (+12%). Toulouse et Nice se distinguent en obtenant toutes deux 40 postes supplémentaires, soit une augmentation de 14%. Limoges enregistre une hausse de 25% avec 15 postes en plus, tandis que Besançon progresse de 32% avec 34 postes supplémentaires.

En revanche, certaines académies voient leur nombre de postes diminuer, comme Reims (-25 postes, -14%) et Dijon (-22 postes, -11%).

Depuis plusieurs années, certaines académies ne parviennent pas à pourvoir l'ensemble de leurs postes. Dans ce contexte, le syndicat interpelle le ministère afin que des mesures soient prises pour garantir que les listes complémentaires soient ouvertes et suffisamment fournies et qu’aucun poste ne soit perdu.

Postes ouverts au CRPE 2024

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Cette année encore les classes participantes ont fait preuve d’inventivité et leurs jeux ont régalé le jury qui s’est réuni mercredi 20 mars.

Le palmarès 1er prix : intervention d'une autrice, d'un auteur, d'une illustratrice ou d'un illustrateur en classe

N°22, Ecole maternelle Joliot-Curie, Limoges (87) - Cycle

2ème  prix: un lot de livres des éditions Rue du Monde et de l'Ecole des loisirs

N° 7, Ecole maternelle les Mouettes, Champigneulles (54) – Cycle 1
N°9, Ecole élémentaire, Arblade le Haut (32) – Multi-cycles
N°17, Ecole maternelle Chantefleur, Confolens (16), Cycle 1
N°28, Ecole primaire, Voiteur (39) – Multi-cycles
N°31, Ecole maternelle Karl Marx, Bezons (95) – Cycle 1
N°35, Ecole maternelle de la source, Sourcieux les Mines (69) – Cycle 1
N°38, Ecole élémentaire les remparts, Toulon (83) - Spécialisé
N°40, RPI Nervieux Mizérieux, Nervieux (42), Cycle 3
N°41, Ecole primaire Enfants d’Izieu, Paris (75) – Cycle 1
N°46, Ecole primaire Aubiet, Aubiet (32) – Cycle 3
N°54, Ecole élémentaire Alphonse Toreille, Vence (06) – Cycle 2
N°56, Ecole maternelle Romain Rolland, Orly (94) – Cycle 1
N°57, Ecole primaire Antoine Laurent de Lavoisier, Chatellerault (86)
N°59, Ecole élémentaire Marcel Pagnol, Gouvieux (60) – Cycle 2

Les pensions de réversion sont destinées à garantir le niveau de vive des survivants et survivantes après le décès de leur conjoint·e. Dans ce contexte, il est impératif d'examiner la nécessité d'adapter les règles régissant les pensions de réversion à une société dans laquelle les femmes ont des droits propres ; assurer l'égalité devant le veuvage ou bien garantir le niveau de vie du/de la survivant·e quelles que soit les ressources.

Mais le gouvernement ne viserait-il pas plutôt une modification de ces droits afin de réduire les dépenses des régimes de pension ? Ainsi, les travaux du COR de février 2024 parlent d'écarter les mesures qui auraient  « des effets désincitatifs sur l’offre de travail (interruptions ou réductions d’activité trop longues, départs plus précoces à la retraite) ».

Différents scénarios sont envisageables : l'alignement par le bas de l'ensemble des régimes, la restriction des droits aux périodes de vie commune, ou encore la suppression de la réversion au profit d'une assurance veuvage à des âges plus avancés.

Il est essentiel de rester vigilant face aux évolutions potentielles des pensions de réversion. Alors que le débat sur l'adaptation du système à une société en mutation et sur l'équité devant le veuvage est en cours, il est impératif de s'assurer que toute réforme préserve le niveau de vie des survivants et survivantes, sans compromettre leur sécurité financière.
Dans les mois à venir, le syndicat continuera à suivre de près ce dossier, afin de défendre les intérêts des travailleurs et travailleuses face à toute tentative de remise en cause de leurs droits sociaux.

Cartes scolaires : une colère sur tout le territoire

L’annonce du budget 2024 a provoqué une colère profonde dans les écoles. Alors que 102 alertes sociales dénonçant la dégradation continue des conditions de travail venaient d’être déposées, plus de 1 700 postes disparaissaient dans le 1er degré. Si depuis ce chiffre a été ramené à 650, ce budget se traduit par des cartes scolaires sanglantes dans les départements. Au total, ce sont plus de cinq mille deux cents classes qui ferment pour deux mille neuf cents qui ouvrent. Rien n’est fait pour le remplacement, les Rased ou les moyens pour l’inclusion Dans de très nombreux départements, les mobilisations se sont traduites par des boycotts, des votes unanimes en contre et des rassemblements massifs lors des instances départementales.

Contre le « choc des savoirs », pour l’abandon des évaluations nationales

Lors de leur mise en place pour les classes de CP en 2018, la FSU-SNUipp dénonçait déjà les évaluations nationales à cause de la volonté de « faire entrer de force le système éducatif et ses personnels dans la culture de l'évaluation et le pilotage par les résultats ». Une orientation qui remettait déjà en cause les finalités de l’école et la professionnalité des PE.

Avec le choc des savoirs, un cap est franchi. Non seulement elles sont étendues à toutes les classes de l’élémentaire mais devraient devenir les nouveaux attendus des programmes et servir à créer au collège les groupes de niveaux défendus par le premier ministre. Des groupes de niveaux qui loin de remédier aux difficultés scolaires organisent de fait un véritable tri en fonction de l’origine sociale qui reste encore largement déterminante dans le parcours scolaire.

La FSU-SNUipp lance, avec l’ensemble des syndicats du 1er degré, un appel à l’arrêt de ces évaluations. Elle invite les personnels à signer massivement cette pétition et envisagera les suites à lui donner si cette demande n’était pas entendue.

Pousser le gouvernement à répondre aux revendications

Force est de constater que nos ministres ont du mal à entendre. Après le passage aussi rapide que fracassant d’Amélie Oudéa-Castéra, Nicole Belloubet, nouvelle ministre, doit prendre la mesure du malaise dans les écoles.

Mais surtout, elle doit apporter des réponses aux revendications centrales partagées très largement dans les écoles :

  • L’annulation immédiate des suppressions de postes et un plan de recrutement à hauteur des besoins ;
  • Une augmentation immédiate de 300 euros net mensuels sans contrepartie pour toutes et tous ;
  • Le retrait du choc des savoirs.

La FSU-SNUipp a porté la voix du terrain jusqu’au Ministère. Elle lance aujourd’hui à l’exécutif un appel solennel à la raison : les revendications des personnels doivent être satisfaites.
C’est pourquoi le rapport de force doit s’amplifier le 19 mars et après. Face à un gouvernement qui agit contre les enseignant.es mais plus largement contre la communauté éducative, il est nécessaire de faire monter la pression en multipliant les actions dans l’unité la plus large. Cette montée en puissance doit permettre de lancer un dernier avertissement en poussant le gouvernement dans ses retranchements pour l’obliger à répondre.

Manifestation 19 mars 2024

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Les Etats généraux de l’enseignement adapté, organisés par la FSU-SNuipp à Paris le jeudi 14 mars 2024, ont été le théâtre d’un dialogue crucial entre enseignantes et enseignants spécialisés et non spécialisés, PsyEN, AESH et autres acteurs de l’éducation. Ces rencontres ont permis de mettre en lumière les défis auxquels l’école est confrontée.

Dans un contexte où les conditions de travail se détériorent et où la souffrance des personnels enseignants, psychologues scolaires et accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) est de plus en plus palpable, la FSU-SNUipp souligne l’urgence d’investir dans les dispositifs de prévention et d’adaptation pour répondre aux besoins de tous les élèves.

Les réformes telles que le "choc des savoirs" et “l’acte 2 de l’école inclusive" ne permettent pas de redresser ces difficultés, au contraire elles vont contribuer à aggraver les conditions de travail et d’apprentissage.

L’inclusion de qualité reste un idéal lointain alors que de nombreux élèves à besoins éducatifs particuliers voient leur scolarité compromise faute d’accès à des dispositifs ou structures adaptées. Ainsi, la FSU-SNUipp et les personnels insistent sur la nécessité d’un investissement massif dans la formation initiale et continue des enseignants en matière d’adaptation scolaire et de prévention, dans le but de promouvoir une école plus démocratique et inclusive.

Pour concrétiser ces aspirations, il est impératif de créer un nombre significatif de postes dans l'enseignement adapté (RASED, SEGPA, EREA) et d'augmenter les capacités d'accueil des établissements spécialisés et des dispositifs inclusifs existants. Cela permettrait de répondre efficacement aux besoins des élèves tels que définis par les notifications de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).

Engagée à faire avancer ces revendications, la FSU-SNUipp s’engage à les porter auprès du ministère tout en s’opposant aux mesures de l’acte 2 de l’école inclusive. Cette mobilisation se fait en partenariat avec les personnels enseignants, les familles et tous ceux qui partagent la vision d’une école où chacun a sa place, faisant ainsi de la diversité non pas un obstacle, mais une richesse à valoriser.

Les principes

Les INEAT/EXEAT reposent sur l'accord des deux directeurs et directrices académiques (EXEAT pour le département d’origine et INEAT pour le département demandé et) afin de rendre effective la mutation.

Cette phase est ouverte à l’ensemble des enseignants et enseignantes titulaires, qu’ils et elles aient participé ou non aux permutations informatisées. Seul·es les stagiaires et les enseignant·es ayant obtenu satisfaction lors de la première phase sont exclu·es de cette opération.

Un nouveau cadrage

L'ensemble du dossier, y compris la ou les demandes d’INEAT, doit être transmis à la DSDEN du département d’origine. Un formulaire unique commun est mis en place, permettant de faire 3 vœux maximum.

Dorénavant, un calendrier national s’impose à tous les départements :

  • du lundi 11 mars 2024 au vendredi 5 avril : transmission des dossiers par les enseignant·es
  • 28 juin 2024 : fin de l’instruction des demandes par l’administration
  • du 28 juin jusqu’au plus tard la première semaine de juillet : communication des résultats aux participant·es
Un accompagnement nécessaire

Conséquences de la loi de transformation de la Fonction publique, le travail de vérification globale de la régularité des opérations par les élu·es du personnel est rendu plus difficile. En tant que syndicat majoritaire dans le 1er degré et expert en questions administratives, la FSU-SNUipp peut vous accompagner dans toutes les étapes du processus, du dépôt d'un recours auprès de l'administration à la préparation de votre dossier d’INEAT/EXEAT.

Si ce cadrage national paraît une bonne chose pour éviter un problème de calendrier entre les départements, la date de fin des demandes arrive trop tôt. De même la limitation à 3 voeux est incompréhensible par rapport à la phase informatisée qui permet le double de voeux. Dans tous les cas, que ce soit pour effectuer un recours sur les résultats des permutations ou pour préparer son INEAT/EXEAT, n’hésitez pas à contacter votre section départementale via un outil dédié.

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