> REP+ et PRIME MODULABLE 2023
GROUPE DE TRAVAIL AU RECTORAT DU 1 JUIN 2023
La FSU-SNUipp était représentée pour les 6 départements lors de ce groupe de travail par Marion BOUJOT du Loir et Cher et Paul AGARD de l’Indre et Loire. Emmanuel MERCIER était présent pour le SNES FSU Centre Val de Loire.
Ce groupe de travail s’est tenu à la demande de la FSU en CSAA. > lire plus
La FSU a dénoncé à nouveau la gestion par primes de l'école qui met en concurrence les établissements et les personnels. Les mobilisations qui se sont tenues dans tous les départements le mercredi 31 mai contre les mesures du pacte ont porté ce message.
Nous avons rappelé que les primes n'étaient pas prises en compte dans le calcul des pensions ainsi que notre revendication d’une augmentation des salaires de 300 euros net sans contrepartie.
Dans le cadre de ce groupe de travail nous avons rappelé notre demande que la part variable de la prime REP+ soit identique pour tous les collèges, les écoles et les personnels de notre Académie.
Vous trouverez en pj le document du rectorat faisant le bilan de l’attribution de cette part variable pour l’année 2022-2023.
Le Rectorat a travaillé l’année dernière en attribuant à chaque département une somme calculée au prorata du nombre de personnels en REP+ : un département de l'Académie qui aurait 10% des enseignants en REP+ a eu 10% de l’enveloppe (174685 euros pour les collèges, 318820 euros pour les écoles, 3230 IEN).
Il a été attribué des points aux collèges et aux écoles en fonction de certaines missions. Ce sont ces points qui ont déterminés la part versée.
100 points : participation à Vacances apprenantes/École ouverte, aux Stages de réussite, à Devoirs faits ou encore aux Cordées de la réussite.
Jusqu'à 400 points : actions conduites en faveur du climat scolaire, les projets en faveur de l’égalité des chances, de l’alliance éducative et animation des collectifs de concertation et de formation.
A travers ce document, nous avons mis en avant des inéquités de traitement entre les départements et entre les écoles élémentaires et maternelles.
> Nous tenons à la disposition des écoles les éléments de ce document. Nous solliciter à snu37@snuipp.fr
dans le CHER
0% des écoles ont la part variable la plus faible ( 234 euros),
86% ont eu la part médiane (421 euros)
14% ont la part la plus élevée (702 euros).
dans l’INDRE
0% des écoles ont la part variable la plus faible ( 234 euros),
100% ont eu la part médiane (421 euros)
0% ont la part la plus élevée (702 euros).
dans le LOIR ET CHER
0% des écoles ont la part variable la plus faible ( 234 euros),
87% ont eu la part médiane (421 euros)
13% ont la part la plus élevée (702 euros).
dans le LOIRET
13% des écoles ont la part variable la plus faible ( 234 euros),
56% ont eu la part médiane (421 euros)
31% ont la part la plus élevée (702 euros).
dans l’EURE et LOIR
32% des écoles ont la part variable la plus faible ( 234 euros),
42% ont eu la part médiane (421 euros)
26% ont la part la plus élevée (702 euros).
dans l’INDRE ET LOIRE
55% des écoles ont la part variable la plus faible ( 234 euros),
18% ont eu la part médiane (421 euros)
27% ont la part la plus élevée (702 euros).
L’INDRE ET LOIRE est donc le département où les écoles en REP+ ont eu le plus de parts variables les plus faibles de l’Académie puisque 55% d'entre elles n'ont eu que la part à 234 euros soit le double de ce que le rectorat demandait (voir le document en pj). Toutes les écoles de SAINT PIERRE DES CORPS ont eu la part variable la plus faible. Nous avons dénoncé cette situation.
Pour les écoles maternelles le constat est clairement qu’elles ont eu moins de part variables :
Sur les 12 écoles ayant eu la part variable la plus faible ( 234 euros) : 10 sont des maternelles.
Sur les 38 écoles ayant eu la part médiane (421 euros) : 19 sont des maternelles.
Sur les 14 écoles ayant eu la part la plus élevée ( 702 euros) : 4 sont des maternelles.
Lors de ce groupe de travail, la FSU a aussi démontré à l’administration que les critères ne permettaient pas de mettre en place des modalités de répartitions équitables entre les écoles d’un département et entre les écoles de l’académie.
En effet, l’enveloppe budgétaire globale fait que si une école ayant beaucoup d’enseignant-es à la part variable la plus forte, elle impose à d'autres écoles des parts plus faibles.
Cette situation amène aussi des incompréhensions et un sentiments de non-reconnaissance entre écoles et équipes qui sont confrontées aux mêmes problématiques. Il n’y a clairement pas de bonne “formule”.
La FSU a proposé pour éviter ces injustices que la part variable soit la même en la lissant sur 2 années. C’est possible techniquement.
L’objectif du Rectorat est d’une mise en paiement sur le salaire d’août 2023 de la part variable de cette année. Nous interviendrons à nouveau sur ce dossier lors du CSAA du 20 juin 2023.
Voici ci dessous les fiches de présentation ainsi que diverses fiches thématiques sur l'éducation prioritaire.
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/4p_educ_prio-1_etat_gen_2020_pdf_bd2.pdf?20
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/4p_educ_prio-2_etat_gen_2020_pdf_bd2.pdf?367
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/les_ecoles_orphelines.pdf?643
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/metiers_en_educ_prio.pdf?80
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/carte_de_l_education_prioritaire_.pdf?261
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/les_effectifs_par_classe_en_ep1.pdf?524
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/dedoublement.pdf?922
http://snuipp37.fr/snu2/sites/default/files/files/snu/les_lycees_et_l_educ_prio.pdf?697