> HC et CLASSE EXCEPTIONNELLE : ADRESSE A L'IA37 et aux IEN
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PROMOTIONS HORS CLASSE ET CLASSE EXCEPTIONNELLE
Elément essentiel du statut, le déroulement de carrière est censé assurer une juste rémunération du travail, prendre en compte l’expérience acquise, sécuriser l’avenir, préserver le fonctionnaire des pressions, lui garantir autonomie professionnelle et égalité de traitement, déboucher sur une pension de retraite digne. La FSU-SNUipp revendique une carrière parcourue à rythme unique et sans obstacle de grade. Les professeurs des écoles ont aujourd’hui des salaires comparables à ceux de la catégorie B. C’est la raison pour laquelle la FSU-SNUipp comme ce qui a été obtenu pour la hors classe avec PPCR qui la classe exceptionnelle soit accessible à toutes et tous.
Promotions de grades Plus fluides, sauf au sommet ! > Lire +
Les ratios des promotions de grade des prochaines campagnes sont enfin connus. Pour le corps du premier degré, l’accès à la classe exceptionnelle est maintenant avec PPCR fluide en étant automatique dès le 11e échelon de la classe normale et pour de plus en plus de PE dès le 10° échelon..
Hors-classe : des taux en hausse
En 2023, les ratios de promotion sont passés de 18 % en 2022 à 21 % en 2023, 22 % en 2024 et 23 % en 2025. C’est un acquis de nos luttes. Ces ratios sont identiques pour tous les corps (professeur·es des écoles, certifié·es, agrégé·es, CPE, Psy-ÉN, PLP, PEPS) : cela permet d’assurer l’égalité de traitement puisque, quel que soit le corps auquel elles et ils appartiennent, quel que soit leur niveau d’enseignement, deux collègues au 9e échelon ont les mêmes perspectives.
Classe exceptionnelle : un flux annuel garanti
LA FSU-SNUipp A OBTENU 11 552 PROMOTIONS POUR 2024 AU LIEU DE 3 361 !
Sans les mobilisations de 2023, le nombre de promotions aurait été divisé par trois. Le ministère a été contraint d’augmenter le nombre global de promotions : 15 000 promotions en 2022, 19 000 en 2023 et 20 000 sont prochaines campagnes, tous corps confondus (professeur·es des écoles, certifié·es, agrégé·es, CPE, Psy-ÉN, PLP, PEPS).
La FSU-SNUipp a également obtenu la suppression du barrage à l’avancement d’échelon au sein de la classe exceptionnelle que représentait « l’échelon spécial ».
Toutes et tous accèdent dorénavant aux indices terminaux de la « hors-échelle lettre A » à l’ancienneté.
Agir pour l’égalité de traitement dans les carrières
Le ministère a fait le choix de ratios de promotions différenciés d’un corps à l’autre (cf. tableau ci-dessous). Le ministère consacre près de 12 000 promotions aux 40 000 professeur·es des écoles promouvables, dont la plupart sont au début de la hors-classe. Près de 90 000 enseignant·es du second degré, dont près de la moitié n’ont plus d’autre perspective d’avancement avant leur départ en retraite, devront se répartir 8 500 promotions.
Lecture : En 2024, 39 833 professeurs des écoles sont promouvables à la classe exceptionnelle. 11 552 seront promus en application d’un ratio de 9%. Sans ce qui a été obtenu en 2023 par la FSU-SNUipp, il n’y aurait eu que de 3 361 !
Pour la FSU, l’égalité de traitement entre les enseignant·es, CPE, Psy-ÉN, impose que deux collègues promouvables à la classe exceptionnelle aient la même probabilité d’être promu·es, à ancienneté et « valeur professionnelle » égales, quel que soit le corps auquel elles et ils appartiennent, quel que soit leur genre, quel que soit leur affectation ou leur niveau d’enseignement. Les syndicats de la FSU se sont adressés par courrier à la ministre en ce sens.
Classe exceptionnelle Non à l’arbitraire !
Les collègues titulaires de leur corps qui sont au-delà du 5 e échelon de la hors-classe sont promouvables à la classe exceptionnelle. Ce débouché de fin de carrière, acquis lors de l’accord PPCR de 2017, porte la fin de carrière des PE, certifié·es, CPE, Psy-ÉN... aux indices de rémunération de la hors-échelle lettre A (hors-classe des agrégé·es).
Les tableaux de promotion sont établis par le recteur (le ministère, s’agissant des agrégé·es) sur la base des avis émis en toute opacité par le chef d’établissement et l’inspecteur : très favorable, favorable, défavorable.
Contrairement aux avis émis dans le cadre des rendez-vous de carrière, ils ne sont pas soumis à une procédure officielle de contestation. La FSU-SNUipp dénonce ces conditions discrétionnaires.
Ces avis sont affichés sur Iprof durant un bref laps de temps. N’hésitez pas à former un recours gracieux auprès du recteur, en cas de désaccord avec les avis portés, avec l’aide de la FSU-SNUipp.
La FSU -SNUipp37 s'est adressée à l'IA37 > Lire ci-dessous