CSAA du 23 mai 2023
Carte scolaire : 48 autorisations d’emplois supplémentaires pour l’Académie dont 10 pour le 37 sur des postes budgétaires non consommés … ENFIN PEUT-ETRE !
La FSU Centre Val de Loire avec 6 élus sur 10 ( 3 UNSA et 1 FO) avait comme représentants Aline PASNON de la FSU-SNUipp 41 et Paul AGARD de la FSU-SNUipp 37 pour traiter les questions du 1er degré.
La FSU-SNUipp est la seule organisation syndicale a avoir des élus du 1er degré dans cette instance académique qui est présidée par M le Recteur et à laquelle participent les IA.
Ce CSAA s’est tenu de 9h15 à 15h00 sans interruption. Nous n’avons pas eu le temps d’aborder les nombreuses questions diverses. La FSU-SNUipp a obtenu une audience pour les traiter.
Lire notre déclaration préalable > lien ici
Questions 1er degré pour le CSAA du 23 mai 2023
Carte scolaire : 48 autorisations d’emplois supplémentaires pour l’Académie sur des postes budgétaires non consommés … ENFIN PEUT-ETRE !
Monsieur le Recteur a donc annoncé « un renfort exceptionnel en emplois qui vise à donner une impulsion nouvelle aux dispositifs prioritaires portés par le ministère. Ces autorisations complémentaires de schéma d’emplois viennent s’ajouter aux mesures de rentrée 2023. Cependant, leur pérennisation est conditionnée à des recrutements réalisés dans un cadre strict de gestion. 48 autorisations sont accordées dont 40 réparties dès maintenant entre les départements afin de renforcer le vivier de remplaçants.»
Pour le moins cette annonce a été difficile à expliquer par le Recteur puisqu’il s’agirait de créations d’emplois mais pas vraiment de postes budgétaires tout en les gérants comme tel. Ou peut-être non !
En tout cas, il est certain que la mobilisation des écoles et des enseignant-es a amené le Ministère à revoir sa copie en recrutant plus de personnels afin de s’assurer que tous les postes soient bien pourvus à la rentrée.
Concrètement cela veut dire que pour un département comme l’Indre et Loire, le Rectorat va recruter 10 contractuels dès maintenant dans le cadre de ces 10 autorisations d’emplois : 5 dans le Cher, 10 dans l’Eure et Loir, 3 dans l’Indre, 2 dans le Loir et Cher et 10 dans le Loiret. 8 moyens sont mis en réserve. Monsieur le Recteur a laissé entendre qu’ils serviraient à effectuer des ajustements de rentrée.
La FSU a demandé :
> si ces 48 « postes » étaient bien intégrés à la carte scolaire pour le rentrée 2023 et si les IA pouvaient les mettre dans les phases d’ajustement du mouvement ?
> que les IA puissent se servir de ces moyens pour ouvrir des classes ou revenir sur des fermetures.
> le recrutement immédiat par des ineat/exeat et des listes complémentaires avant de faire appel à des contrac-tuels.
Le Recteur n’avait clairement pas de réponses définitives à nous apporter sauf son urgence à recruter 48 contractuels pour garder ces emplois et espérer pouvoir les transformer en postes budgétaires lors de la clôture des budgets en décembre 2023. Dans le cas contraire, ces moyens seraient perdus.
La FSU a obtenu que cette question soit à nouveau à l’ordre du jour du prochain CSAA du 20 juin et que les CSAD se tiennent à sa suite une fois que nous aurons les réponses indispensables pour la tenue des instances de carte scolaire et les phases d’ajustement des mouvements.
- AESH :
Transfert en 3 ans de tous les AESH de l’académie gérés par les lycées vers SAGAH en fonction de leur ancienneté : Au final, le SAGAH sera l’unique employeur, avec 4 postes administratifs supplémentaires dès la rentrée 2023.
Cela concernera 763 Emplois temps pleins en 2023 pour notre Académie. Durant la transition, le lycée Jean ZAY d’Orléans restera le seul lycée employeur pour l’ensemble des 6 départements de notre académie, sans aucun moyen supplémentaire mis à sa disposition. La FSU s’est inquiétée de l’avenir des collègues administratifs actuellement en poste dans les cinq lycées qui vont perdre la gestion des personnels AESH, hors titre 2 ; ces collègues étant en CCD.
Le Recteur nous indique leur proposer un contrat géographiquement proche de leur actuel lieu de travail.
Sur les primes REP et REP+ : les dernières mises en paiement devraient se faire en mai, ou au plus tard en juin. Les collègues AESH qui auraient perdu le complément d’activité en raison du retard du versement de cette prime doivent en informer le SAGAH.
La FSU est à nouveau intervenue sur les problèmes liés à la subrogation dans le cadre de la gestion des congés maladie par SAGAH.
La FSU est intervenue sur la situation particulièrement difficile du département de L’EURE ET LOIR qui fait face à plus de 40 démissions d’AESH et des notifications qui ne commenceraient qu’au 1er septembre 2023 alors que les enfants sont bien scolarisés. M le Recteur indique travailler avec le département pour travailler sur cette question. Mme l’IA du 28 indique que dans le département 1 AESH suit en moyenne 2.7 enfants.
Des AESH aux ARE ?
Le 26 avril dernier, le ministère de l’Éducation nationale a annoncé la fusion du métier AESH avec celui d’assistant d’éducation pour créer un nouveau métier appelé « accompagnant à la réussite éducative »
La FSU a porté les inquiétudes des collègues quant à la mise en place de ces annonces qui pourraient avoir lieu dès la rentrée : les missions d’accompagnant sur des temps péri-scolaires seraient elles imposées ou l’engagement relèvera-t-il du volontariat ?
Par qui seraient rémunérées les collègues qui travailleraient en dehors du temps scolaire ?
Sur ces questions, le recteur dit ne pas avoir de réponses et partager nos interrogations.
En cette période d’examens, la FSU a demandé à monsieur le Recteur de rappeler aux chefs d’établissement que La surveillance des salles et couloirs ne relevaient pas des missions des collègues AESH.
Ce dernier a préféré minimiser cette problématique en disant que les règles étaient connues et appliquées. Il a également précisé que si leur temps de travail était étendu, les personnels AESH auraient encore plus de légitimité à faire partie de l’équipe éducative et par conséquent, pourraient se voir demander des missions de surveillance sur les temps d’examen.