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La journée d’actions unitaire interprofessionnelle du 19 janvier constitue un succès incontestable au regard du nombre de personnes qui y ont activement participé.

Dans les trois versants de la Fonction publique, ce sont des centaines de milliers d’agentes et d’agents qui se sont mis.e.s en grève et ont manifesté.

Cette mobilisation considérable est une démonstration supplémentaire que le projet de contre- réforme des retraites porté par Emmanuel Macron est rejeté par une large majorité des salarié.e.s et de la population.

C’est pourquoi, les organisations syndicales de la Fonction publique, CFDT- CGC – CGT – FAFP – FO – FSU – SOLIDAIRES – UNSA, continuent d’exiger que le gouvernement renonce au report de l’âge légal à la retraite de 62 à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de durée de cotisation.

Elles s’inscrivent pleinement dans le communiqué interprofessionnel d’hier soir et appellent les salarié.e.s de la Fonction publique à participer activement aux actions et initiatives sur le territoire, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au Conseil des Ministres, et à la nouvelle journée de grèves et de manifestations le 31 janvier.

Dans le même esprit, elles appellent l’ensemble des personnels à préparer les assemblées générales pour discuter des poursuites de la mobilisation.

Nos 8 organisations demeurent déterminées et unies pour que cette mobilisation soit couronnée de succès. 

 

Paris, le 20 janvier 2023

 

2023.01.20 -Texte unitaire - Retraites

L’article Communiqué des organisations de la fonction publique – Retraites : poursuivre et amplifier la mobilisation est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Ce 19 janvier, partout sur le territoire, plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, et de jeunes se sont mobilisé-es mis en grève et/ou ont manifesté, dans le public comme dans le privé, contre la réforme des retraites de ce gouvernement.

Cette réforme est inacceptable et va à l’encontre des intérêts de la population. Elle ne s’y trompe pas, puisque même avant d’être dans la rue plus de 600 000 personnes ont déjà signé la pétition intersyndicale.

Les travailleuses et les travailleurs aspirent à partir à la retraite en bonne santé, et avec un niveau de retraite qui permette de vivre dignement. Le message est très clair : le gouvernement doit renoncer à la fois à l’âge de départ à la retraite à 64 ans et à l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation. D’autres solutions existent, elles ont  malheureusement été balayées d’un revers de main.

 

Comuniqué intersyndicale nationale 19 janvier 2023_Comuniqué intersyndical 19 janvier 2023

L’article Communiqué intersyndical – Une puissante mobilisation qui oblige au retrait est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

9 mois après les promesses du président de la République, 8 mois après son entrée en fonction, 4 mois après le début des discussions sur le sujet, toujours aucune avancée sur la question des salaires après la réunion menée par le ministre ce jour ! C’est inacceptable alors que l’Éducation nationale s’enfonce dans une crise structurelle et alors que les revendications sur les salaires et les retraites s’expriment avec force et détermination dans un contexte d’inflation galopante.

Ainsi, le 17 janvier, les personnels ont rappelé leurs exigences de revalorisation sans contreparties au regard de l’ampleur du déclassement salarial. La très forte mobilisation qui s’annonce contre la réforme des retraites pose la question globale du niveau des rémunérations et des pensions. Salaires gelés, conditions de travail dégradées, missions supplémentaires imposées, dégradation inédite des droits à retraites : nos professions sont à bout, des réponses aux revendications s’imposent.

La promesse présidentielle était celle d’une augmentation de 10 % pour toutes et tous sans contreparties en janvier 2023. Cette promesse était en réalité une tromperie. En revanche, le ministre a confirmé que la logique du pacte et donc du « travailler plus pour gagner plus » serait un élément central des mesures salariales envisagées. La FSU dénonce cette logique déconnectée de la réalité du quotidien des professionnels, pourtant objectivé par les chiffres des enquêtes de la DEPP, mais aussi très loin de pouvoir répondre aux enjeux d’attractivité que nos professions doivent surmonter. La FSU a dénoncé ce reniement des engagements pris et le caractère irresponsable de telles mesures qui aggraveraient les inégalités salariales et dégraderaient encore davantage l’attractivité des métiers. Dans un contexte de crise politique, c’est la crédibilité de la parole politique qui est en jeu.

Il y a urgence. L’année 2022 s’est achevée sur une inflation à 6,2%, soit pratiquement 3 points au-dessus de la hausse du point d’indice consentie en juillet. C’est au final une baisse de presque 3% du pouvoir d’achat pour les personnels en 2022, qui fait suite à d’autres baisses, conséquences du gel du point d’indice… Les professeurs ont perdu entre 15 % et 25 % de pouvoir d’achat en moyenne sur ces 20 dernières années. La crise de recrutement que traverse l’Éducation nationale s’explique aussi par la faiblesse des rémunérations. Les inscriptions aux concours 2023 ne font que confirmer la gravité de cette crise. De plus en plus de collègues en poste quittent l’Éducation nationale et certains de nos collègues vivent dans une grande précarité (notamment les AED et AESH).

Par ailleurs, rien n’a été annoncé pour l’ensemble des catégories concourant au service public d’Éducation. Refusant cette logique, la FSU a rappelé son exigence d’une discussion d’ensemble, à l’échelle de toute l’Éducation, articulée avec d’indispensables mesures générales Fonction publique.

La FSU poursuivra les mobilisations dans le cadre interprofessionnel comme au niveau de l’éducation, la réussite de la grève et les manifestations de demain 19 janvier prend un relief encore plus important dans ce contexte.

 

Les Lilas, le 18 janvier 2023

L’article Retraites, salaires : le Ministre de l’Éducation ne prend pas la mesure de l’urgence est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Le 31 janvier, la proposition de loi « Kasbarian-Bergé » de la majorité visant à criminaliser les victimes de la crise du logement sera examinée en séance au Sénat. Durci le 2 décembre lors de son adoption à l’Assemblée nationale en première lecture, le texte prévoit une accélération considérable de l’expulsion des locataires en impayés de  loyers, empêchant tout travail sérieux d’accompagnement  et retirant à la justice son pouvoir d’appréciation. Surtout, il prévoit d’envoyer en prison celles et ceux qui n’auraient pas trouvé de solution de relogement, tout en renforçant les peines encourues par les personnes qui se mettraient à l’abri par nécessité dans des locaux parfaitement vacants.

 

CP PPL kasbarian 17012023-1

L’article Communiqué de presse – Se loger n’est pas un crime, c’est un droit ! est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

A plusieurs reprises, la première ministre a déclaré que la réforme des retraites serait plus juste pour les femmes : c’est FAUX ! Notre système de retraite définit le montant de la pension en fonction d’un nombre d’annuités validées et d’un salaire de référence. Toutes les discriminations et les inégalités professionnelles subies par les femmes pendant la vie active ne sont pas seulement reproduites à la retraite, mais amplifiées.

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L’article Retraitées à 60 ans : OUI – Maltraitées jusqu’à 64 ans : Non est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Le 7 février prochain, la FSU, la CGT Fonction publique et Solidaires Fonction publique organisent un meeting intersyndical à Nantes sur l’avenir de la Fonction publique.

Avec l’intervention de M. Anicet Le Pors, ministre de la Fonction publique de 1981 à 1984, nous reviendrons sur l’origine du statut et son évolution ; puis nous débattrons ensuite avec la salle sur « comment lutter »; enfin, l’intersyndicale interviendra pour échanger sur la thématique « quelle Fonction publique et quels services publics pour demain ? « .

Suivez-nous en direct sur cet événement, le 7 février 2023, de 18H30 à 20H30 !

Regardez le direct depuis cette page ! Posez vos questions une semaine avant et durant l’événement ! .fusion-countdown-1 {background-color:#a0ce4e;}.fusion-countdown-1 .fusion-dash-wrapper{padding:5px;}.fusion-countdown-1 .fusion-countdown-counter-wrapper{margin:0 calc(7.5px - 5px);font-size:18px;color:#ffffff;}.fusion-countdown-1 .fusion-dash{background-color:#333333;padding:0.6em 1.1em 0.6em 1.1em;border-radius:4px;}.fusion-countdown-1 .fusion-dash.fusion-dash{border:0px solid #1d242d;}.fusion-countdown-1 .fusion-dash-title,.fusion-countdown-1 .fusion-countdown-heading{font-size:18px;color:#ffffff;}.fusion-countdown-1 .fusion-countdown-subheading{font-size:14px;color:#ffffff;}.fusion-countdown-1 .fusion-countdown-link{color:#ffffff;}QUELLE FONCTION PUBLIQUE POUR LE 21ème SIECLE ?MEETING INTERSYNDICAL0000Jour(s)00H00Min00Sec.fusion-body .fusion-builder-column-0{width:100% !important;margin-top : 0px;margin-bottom : 20px;}.fusion-builder-column-0 > .fusion-column-wrapper {padding-top : 0px !important;padding-right : 0px !important;margin-right : 1.92%;padding-bottom : 0px !important;padding-left : 0px !important;margin-left : 1.92%;}@media only screen and (max-width:1024px) {.fusion-body .fusion-builder-column-0{width:100% !important;order : 0;}.fusion-builder-column-0 > .fusion-column-wrapper {margin-right : 1.92%;margin-left : 1.92%;}}@media only screen and (max-width:850px) {.fusion-body .fusion-builder-column-0{width:100% !important;order : 0;}.fusion-builder-column-0 > .fusion-column-wrapper {margin-right : 1.92%;margin-left : 1.92%;}}.fusion-body .fusion-flex-container.fusion-builder-row-1{ padding-top : 0px;margin-top : 0px;padding-right : 0px;padding-bottom : 0px;margin-bottom : 0px;padding-left : 0px;}

L’article Meeting intersyndical : Quelle Fonction publique pour le 21ème siècle ? est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

@media only screen and (max-width:1024px) {.fusion-title.fusion-title-1{margin-top:0px!important; margin-right:0px!important;margin-bottom:0px!important;margin-left:0px!important;}}@media only screen and (max-width:850px) {.fusion-title.fusion-title-1{margin-top:0px!important; margin-right:0px!important;margin-bottom:20px!important; margin-left:0px!important;}}Regardez le direct !L’institut de Recherche de la FSU reçoit J.M. Pernot dans le cadre de la sortie de son dernier ouvrage « Le syndicalisme d’après: ce qui ne peut plus durer », depuis ZOOM et en direct sur le facebook de la FSU et le site internet de la FSU et de l’Institut de Recherche. Suivez, dès le mardi 31 janvier 2023 à 18h00, le direct dans l’écran ci-dessous. Posez vos questions !

Vous pouvez poser vos questions dès le 24 janvier 2023 ci-dessous, elles seront retransmises en direct !

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L’article L’Institut de Recherche de la FSU reçoit JM PERNOT est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Le 7 janvier 2023,  Lucas, un collégien de 13 ans, s’est donné la mort. Il subissait des moqueries et insultes homophobes dans son établissement scolaire et dans son quartier. Une enquête pour harcèlement sur mineur de moins de 15 ans est ouverte, les auditions ont commencé.

Près de la moitié des jeunes LGBTI se déclarent victimes de violences verbales, physiques ou de harcèlement. Doona, Dinah, Lucas : les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire tuent. Les jeunes victimes d’homophobie et de transphobie sont 2 à 7 fois plus touché·es par le suicide que les autres jeunes.

Le Collectif ne cesse de demander des mesures de fond depuis plus de dix ans

Il y a urgence à établir un plan ambitieux et réaliste de lutte contre ces discriminations à l’école. L’Etat, signataire de la CIDE (Convention Internationale des Droits de l’Enfant), est tenu de prendre toutes les mesures législatives, administratives et autres qui sont nécessaires pour protéger ces élèves. Trop de drames ont lieu dans les territoires. Des mesures concrètes, pérennes et inscrites dans un plan pluriannuel de lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre doivent être prises et mises en œuvre.

Cela doit passer par la formation des personnels aux sujets LGBTI. Les cours d’éducation à la sexualité et à la vie affective doivent être dispensés partout par des personnels eux aussi formés. Il devient urgent d’avoir des référent·es formé·es sur les LGBTIphobies. Une campagne de sensibilisation contre les LGBTIphobies doit être diffusée de façon massive, dans tous les établissements scolaires relevant des ministères de l’éducation nationale, de l’agriculture et de la santé tout au long de l’année. Des supports pédagogiques utilisables dans de nombreux enseignements et à travers des projets d’établissements doivent être créés et promus.

Il faut également déployer des moyens et de la formation afin de lutter contre la haine sur les réseaux sociaux. Les coordonnées de référents locaux et les ressources nationales des structures qui luttent contre le harcèlement et la LGBTIphobies doivent être clairement affichés dans tous les établissements scolaires publics comme privés. Enfin, les interventions en milieu scolaires doivent être favorisées par la multiplication des agréments aux associations représentatives de la diversité de la population LGBTI afin de leur permettre d’intervenir partout en prévention des violences, et non seulement de manière curative.

Nous tenons à présenter nos condoléances à tou·te·s les proches de Lucas.

2223_1601_CP L'homophobie tue pour le Collectif éduc LGBTI

L’article Communiqué du collectif éducation contre les LGBTphobies en milieu scolaire – L’homophobie tue est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Le projet du gouvernement présenté le mardi 10 janvier veut réformer très sensiblement les paramètres du système de retraite en organisant aussi la baisse des pensions pour toutes les générations.

L’âge de départ et le nombre de trimestres nécessaires exigé pour prétendre à une pension sans décote) seraient modifiés de façon brutale et injuste.

Année de naissance Âge légal de départ Durée d’assurance exigée (trimestres) Conséquences du projet de réforme Borne – Dussopt 1961 avant le 1er septembre 62 ans 168 Au niveau de l’âge de départ Au niveau du nombre de trimestres supplémentaires 1961 après le 1er septembre 62 ans et 3 mois 169 3 mois d’activité en plus 1 1962 62 ans et 6 mois 169 6 mois d’activité en plus 1 1963 62 ans et 9 mois 170 9 mois d’activité en plus 2 1964 63 ans 171 1 an d’activité en plus 2 1965 63 ans et 3 mois 172 1 an et 3 mois d’activité en plus 3 1966 63 ans et 6 mois 172 1 an et 6 mois d’activité en plus 3 1967 63 ans et 9 mois 172 1 an et 9 mois d’activité en plus 2 1968 64 ans 172 2 ans d’activité en plus 2 1969 64 ans 172 2 ans d’activité en plus 2 1970 64 ans 172 2 ans d’activité en plus 1 1971 64 ans 172 2 ans d’activité en plus 1 1972 64 ans 172 2 ans d’activité en plus 1 1973 et après 64 ans 172 2 ans d’activité en plus  

Ces paramètres ainsi modifiés feraient que pour un même âge d’entrée dans le métier et donc une même durée de cotisation jusqu’à 64 ans, les nouvelles règles seraient encore plus défavorables en termes de montant de pension. Un.e collègue recruté.e à 23 ans née en 1959 partant actuellement après 41 ans de cotisation aura une pension de 70,9 % correspondant au pourcentage du traitement indiciaire détenu dans les 6 derniers mois de son activité contre 64,4 % pour celle ou celui né.e 9 ans plus tard.

Taux de pension du fonctionnaire en pourcentage du traitement indiciaire détenu dans les 6 derniers mois d’activité Cotisant depuis l’âge de Départ à 60 ans avant 2004 Départ à 62 ans actuellement Départ à 64 ans actuellement Départ contraint à 64 ans (générations 1968 et suivantes) avec le projet de réforme Borne-Dussopt 23 ans 74,0 % 59,2 % 70,9 % 64,4 % 24 ans 72,0 % 54,3 % 65,6 % 59,3 % 25 ans 70,0 % 49,6 % 60,4 % 57,8 %

La dégradation du montant des pensions des fonctionnaires est spectaculaire. En 20 ans, avec pourtant 4 ans de cotisations supplémentaires, la pension serait amputée de 17,5 % pour un collègue recruté à l’âge de 25 ans.

C’est totalement inadmissible. le slogan du travailler plus pour perdre en pension est désormais celui du gouvernement Borne. Encore et toujours de la retraite en moins.

C’est de plus sans compter le décrochage de la valeur du point d’indice servant au calcul de la pension du fonctionnaire. La perte de pouvoir d’achat du point d’indice a été de de 20 % entre 2003 à 2023 par rapport à l’indice des prix à la consommation.

Le besoin de reconstruire de fortes solidarités est à l’opposé d’une évolution des retraites arbitrée entre différentes forces politiques ou catégorielles. Un processus de concertation spécifique sur une réforme du financement est obligatoire.

On ne peut pas uniquement se focaliser sur les aspects démographiques -1,8 personnes de 20 à 59 ans pour une personne de plus de 60 ans en 2021 contre 1,3 en 2070 – en oubliant que les retraites sont une question de répartition. Il faut en revanche mettre l’accent sur l’évolution de la richesse produite et la façon dont elle est répartie, d’une part entre le travail et le capital, et, d’autre part, au sein de la masse salariale, entre les salaires nets et bruts.

Deux approches où la question de l’âge de départ ne peut jamais être écartée sont à bien distinguer même si elles sont liées

Approche macroéconomique : Quelle est la part des richesses créé chaque année que l’on consacre aux retraites ?

Approche microéconomique : Comment on calcule les droits de chacun ?

Dans un système à prestations définies où l’on souhaite pour chacun 75 % du dernier traitement brut pour une carrière complète, il faut donc que la question de l’enveloppe et donc celle du taux de cotisation s’ajuste d’année en année. Dans un système à cotisations définies, on a défini l’enveloppe et ensuite les droits dépendent de l’enveloppe et du nombre d’actifs et de retraités à servir.

L’équilibre d’un système passe par l’égalité suivante :

Taux de cotisation x nombre d’actifs cotisants x salaire moyen = nombre de retraités x pension moyenne

Cet équilibre peut être réalisé exactement chaque année ou bien varié au cours du temps si on accepte des déficits à un moment ou des réserves à d’autres. En revanche, on voit bien que si on bloque dans l’égalité la valeur du taux de cotisation, on ajuste à la baisse les pensions en fonction du nombre de retraités et de la durée passée en retraite.

Revalorisation des pensions – Minima de pensions

Non les retraité-es ne sont pas privilégié-es.

 1°) Dégradation des pensions

Les pensions ont perdu en pouvoir d’achat de manière continue depuis 2008. Et les pertes explosent depuis 2017. Entre gel et sous-indexation les associations de retraité-es du G9 évaluent la perte à l’équivalent de deux mois de pensions en moyenne depuis 2014

En 2018, la hausse de la CSG pour les pensions de 2 000 euros et plus, a eu de lourdes conséquences.

Aujourd’hui :

. un-e retraité-e fonctionnaire percevant plus de 2 000 euros de pension, la perte a été de 7,2 % en 102 mois ;

. un-e retraité-e fonctionnaire percevant moins de 2 000 euros de pension a perdu 5,3 % pendant la même période.

 Aujourd’hui, le niveau de vie des retraité-es avoisine celui des actifs et actives mais nous sommes en train de vivre un basculement historique vers la paupérisation des retraité-es. Le niveau de vie, telles sont les prévisions du COR qui montre que le niveau de vie relatif des retraité-es va revenir en 2070 à son niveau des années 80 et encore le COR ne mesure pas l’impact du projet actuel.

Après un pic atteint en 2014, le niveau de vie moyen des retraité-es se dégrade. La durée de retraite projetée d’une personne qui a liquidé sa pension en 2022 est inférieure d’un an à celle de quelqu’un qui est parti de 2010.

 

La FSU revendique le rattrapage des pertes subies et l’indexation de pensions sur le salaire moyen.

 

2°) Minimum de pension porté à 85 % du SMIC net ou 1 200 euros brut

De qui se moque-t-on ? Ce dispositif date de la réforme de 2003 mais le décret n’est jamais paru de sorte que la mesure n’a jamais été appliquée ! Par ailleurs, la mesure concerne les personnes ayant effectué une carrière complète (43 ans) au SMIC. C’est rarement le cas pour les femmes et les précaires qui touchent de « petites » pensions du fait des interruptions de carrière ou des périodes de chômage.

 La pension minimum totale du régime général est de 970 euros par mois. Le montant garanti dans la Fonction publique (à condition d’avoir réuni le nombre de trimestres nécessaires ou d’avoir atteint l’âge d’annulation de la décote) s’élève déjà à 1 248,33 euros. Le seuil de pauvreté est de 1 102 euros.

 

Reste le cas des retraité-es actuel-les. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’on est dans le flou le plus total ! Le principe serait acté mais en attente…Le dossier de presse précise que « cette revalorisation [… ] demande des travaux complémentaires ».

 (L’Aspa -ex minimum vieillesse- se montre à 961,08 euros par mois mais elle est soumise à des conditions de ressources et accessible à partir de 65 ans)

source: groupe G9 Retraités

Déficits du système de retraites

Le gouvernement prétend que le déficit système de retraites « atteindra 12,4Md€ en 2027, 13,5Md€ en 2030 et 21,2Md€ en 2035 ». Le gouvernement déforme et détourne les projections du Conseil d’Orientation des Retraites qui toujours élabore avec prudence et au conditionnel plusieurs scénarios associés à différents d’hypothèses économiques (croissance économique, gains de productivité et conventions de financement des différents régimes).

Réformer les retraites à partir de projections de soldes du système est insensé car ces projections varient significativement d’une année à l’autre. En outre, pour le COR, le déficit à venir ne serait pas pire que celui observé en 2010 et résorbé dès 2019.

Selon le COR, avec un des scénario les moins favorable et avec les règles actuelles de calcul des pensions déjà néfaste, les dépenses du système de retraite en % du PIB devraient diminuer à partir de 2030.

Le besoin de financement du système n’est ni certain, ni insurmontable. Ce n’est pas un problème de dépenses mais un manque organisé de ressources. Ce manque est délibérément provoqué par les allègements et exonérations de cotisations qui représentent chaque année une perte de 80Md€.

La réforme envisagée, avec les mesures de compensations annoncées, n’apportera pas de nouvelles ressources mais il sera encore plus difficile d’accumuler le nombre d’annuités nécessaires au taux plein, ce qui aggravera le décrochage entre les actifs et les retraités.

Les déficits qui peuvent survenir à moyen terme ne menacent aucunement le système. C’est l’assèchement des ressources sociales (cotisations) et fiscales par les gouvernements successifs qui provoquent un déficit des comptes sociaux en général et l’appauvrissement des retraité·es .

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« Qui veut tuer son chien l’accuse d’avoir la rage »
Pour justifier son projet de réforme dégradant les conditions du droit à la retraite, le gouvernement s’enferre dans un nouveau mensonge : celui de la nécessité d’un « retour à l’équilibre du système ». Et qu’importe si les projections du Conseil d’Orientation des Retraites (COR) montrent que le déficit susceptible d’intervenir serait tout à la fois conjoncturel et modéré et que le système est aujourd’hui excédentaire de 900 millions d’euros.

Pour la FSU,
ce projet de réforme des retraites c’est NON ! Toutes et tous en grève et dans les manifestations
le 19 janvier !

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