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Appel à l’action de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Gaza

GRÈVE POUR LA PALESTINE POUR LE 1ER MAI ET LA JOURNÉE DE LA NAKBA

Le 11 avril 2024

À l’occasion du 1er mai et du 15 mai, Journée de la Nakba, nous, membres de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Gaza, exhortons nos frères et sœurs du mouvement syndical international à affirmer leur solidarité avec la Palestine en se joignant à nous dans une action collective visant à faire changer le cours des choses. Nous vous enjoignons à questionner le statu quo sur votre lieu de travail et au sein de vos communautés, en refusant de soutenir la violence contre les Palestiniens. Faites entendre vos voix et passez à l’action pour perturber les flux commerciaux et économiques qui soutiennent l’occupation militaire israélienne et l’exploitation des travailleurs Palestiniens.

Notre peuple, en particulier celui de Gaza, subit des atrocités sans nom – les bombardements génocidaires incessants de la part d’Israël, les politiques de famine, les déplacements forcés et la confiscation des terres ont été largement diffusés partout dans le monde. Ces atrocités s’ajoutent à des années de siège brutal et d’occupation militaire qui ont ravagé nos conditions de travail. La guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza ne fait pas exception, et n’est autre que la poursuite de la Nakba de 1948 et une caractéristique du colonialisme de peuplement d’Israël.

Les travailleurs palestiniens ont toujours été la colonne vertébrale de la lutte palestinienne pour la liberté et la justice. Le ciblage délibéré des installations syndicales par Israël, y compris le siège de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Gaza, ainsi que tous nos bureaux, constitue une attaque flagrante contre les moyens de subsistance des travailleurs Palestiniens. Malgré ces assauts incessants, nous persistons à sauvegarder nos communautés, en éduquant les enfants dans des tentes de fortune, en diffusant les informations, en soignant les blessés et en organisant la distribution de nourriture. En tant que travailleurs Palestiniens, nous nous engageons à rester forts pour nos communautés.

À l’occasion de ce 1er mai et de la Journée de la Nakba, alors que les gouvernements continuent de faire la sourde oreille, nous restons fidèles à la longue tradition de l’internationalisme syndical, et nous adressons directement à vous : nous vous exhortons à être solidaires de notre lutte et à agir de façon décisive pour honorer les innombrables martyrs et les familles détruites, et défendre avec ferveur une Palestine libre.

Vous qui êtes travailleurs comme nous, en particulier ceux du secteur de l’armement et du transport, nous vous implorons de prendre en compte le fait que vos moyens de subsistance ne devraient pas être fondés sur la destruction de nos terres natales et de nos vies. Alors que nous ne savons que trop bien l’importance d’un emploi décent, nous vous prions de réfléchir aux produits que vous fabriquez et transportez et à l’endroit où ils sont finalement utilisés. La garantie d’un emploi décent ne devrait jamais se faire au prix d’innombrables vies palestiniennes. En tant que premières victimes des armes fabriquées et exportées à l’international, nous vous demandons simplement d’adhérer au principe selon lequel un préjudice causé à l’un est un préjudice causé à tous.

Tout au long de l’histoire, les travailleurs se sont courageusement opposés aux régimes oppressifs. Nous avons refusé de traiter les marchandises en provenance de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, et les travailleurs des usines ont refusé la production d’armes au service de dictatures comme celle de Pinochet au Chili. A l’occasion de ce 1er mai, alors que le bilan des morts palestiniens continue de grimper et que nous commémorons les 76 ans depuis la colonisation de la Palestine et l’arrachement à leurs terres de près de 750 000 Palestiniens lors la Nakba (la Catastrophe) de 1948, nous vous prions de rejoindre notre lutte, afin d’œuvrer à la construction de systèmes économiques fondés sur la justice plutôt que sur la destruction.

Joignez-vous à nous pour demander la fin du siège et du génocide perpétré par Israël à Gaza.

Joignez-vous à nous pour réclamer, en tant que travailleurs, nos droits à une vie décente, libre du colonialisme de peuplement et de l’occupation militaire.

Voici quelques actions que vous pouvez mener à l’occasion du 1er mai et du 15 mai, Journée de la Nakba :

  1. Refuser de traiter des marchandises en provenance ou à destination d’Israël.

  2. Organiser un arrêt ou un ralentissement du travail.

  3. Organiser des réunions de formation au sein de votre section syndicale pour discuter de la lutte palestinienne.

  4. Distribuer des tracts, des brochures, ou des bulletins d’information sur votre lieu de travail afin d’informer vos collègues et de leur fournir des ressources pour agir.

  5. Faire circuler une pétition parmi vos collègues pour réclamer des actions spécifiques ou des changements de politiques, comme le désinvestissement des fonds de pension des entreprises complices de l’occupation, ou la mise en œuvre de mesures de boycott à l’encontre des entreprises complices.

L’heure est venue d’une solidarité courageuse conduite par les travailleurs !

Vive la solidarité internationale avec les travailleurs palestiniens dans leur lutte pour le retour et pour la libération !

Traduction Stop Arming Israel France

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Depuis plusieurs mois, le peuple haïtien est plongé dans un chaos politique, social et sécuritaire. La société haïtienne est sous la coupe de  gangs armés, soutenus par une oligarchie économique et un système politique corrompu, où règne l’impunité.

Alors que la vacance du pouvoir s’installe dans la durée, que la communauté internationale se saisit de la sitiuation,  la FSU exprime son attachement à ce que la population haïtienne soit pleinement actrice de son destin, avec un processus impliquant l’ensemble des forces démocratiques. C’est la condition pour qu’émerge un consensus autour d’une nouvelle gouvernance responsable, capable de  mettre en œuvre d’importantes réformes, d’organiser de nouvelles élections et de mettre un terme au chaos et à l’insécurité.

La FSU apporte son plein soutien aux mouvements sociaux haïtiens et aux forces progressistes organisées qui appellent à une transition  respectueuse de la volonté du peuple haïtien, pour que ce dernier retrouve pleinement sa souveraineté et son droit à l’autodétermination.

Avec d’autres organisations, la FSU est partie prenante de la campagne « Haïti mérite notre soutien: mobilisation citoyenne en action ». Elle appelle au rassemblement de solidarité avec le peuple haïtien organisé le dimanche 21 avril 2024, à partir de 14h30 Place de La Bastille à Paris

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Six semaines d’une mobilisation forte, dans les écoles, collèges, lycées et CIO du départements, des grèves suivies et reconduites, des manifestations le samedi qui ont rassemblé les personnels, les parents, les élu-es, donnant une assise populaire sans précédent à ce mouvement : depuis six semaines, la mobilisation initiée par nos organisations syndicales dans le 93 est exemplaire et remarquable. Le mot d’ordre est clair : un plan d’urgence pour le 93, construit sur la base des constats de terrain.

 

communiqué IS nationale 93 vdef

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Dans le prolongement des Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses qui se sont tenues à Paris les 13 et 14 mars, la FSU appelle à organiser des rassemblements le 25 avril, à l’occasion de la journée mondiale de la santé au travail (fixée annuellement le 28 avril).

Cette année l’Organisation Internationale du Travail a choisi de porter l’accent sur les impacts du changement climatique sur la sécurité et la santé au travail. La multiplication des épisodes de forte chaleur doit effectivement être prise en compte car elle augmente les risques d’accidents de toutes sortes.

Mais plus largement, la mobilisation est nécessaire pour rendre visible le scandale quotidien des accidents dus au travail et des maladies professionnelles. Il y a en France, chaque année, autour de 650 000 accidents du travail reconnus. Si l’on y ajoute les accidents de trajet entre le domicile et le travail et les maladies professionnelles reconnues, on dénombre 900 000 victimes dont environ 1200 décès, soit plus de trois par jour. Dans la Fonction publique, l’absence de données suffisamment précises est particulièrement problématique.

On doit y ajouter les sous-déclarations et sous-reconnaissances, tous les accidents et toutes les maladies dont le lien avec le travail est méconnu ou refusé. Cela concerne notamment les cancers professionnels, dont le nombre estimé est vingt fois supérieur à celui recensé, ou encore les pathologies psychiques qui sont en hausse mais que la réglementation ne permet pas de reconnaître. A cela s’ajoute une non prise en compte des différences de genre pourtant rappelées par Santé publique France à l’occasion du 8 mars dernier, pour qui le travail est plus souvent un milieu défavorable à la santé psychique et physique pour les femmes.

La mobilisation pour la santé et la sécurité au travail est essentielle. Le 25 avril doit permettre d’interpeller les employeurs et les pouvoirs publics pour une prise de conscience et que des mesures concrètes soient mises en œuvre pour l’amélioration de la santé et la sécurité au travail.

Bagnolet le 11 avril 2024

 

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Décidément, le ministre Stanislas Guérini est déterminé à ouvrir un deuxième acte du saccage du statut général des fonctionnaires !

C’est d’une toute autre politique dont la Fonction publique a besoin. Il y a en effet urgence à engager des discussions sur la revalorisation des carrières et des rémunérations pour reconnaître les agent·es, sur la manière de renforcer les collectifs professionnels, à renouer avec le respect des identités et conditions d’exercice des métiers, à redonner du sens aux missions de service public partout où elles sont malmenées par certaines politiques publiques, à doter les services et collectivités en moyens pour les assumer…

Pourtant, à peine passée la réunion de présentation des axes du nouveau projet de loi de saccage du statut qu’il fomente, voilà que le ministre Guérini lance dans le débat médiatique la question du « licenciement » qui serait, selon lui, « un tabou » ! Diantre, ça faisait longtemps ! Et ça manquait dans le chapelet de poncifs et autres totems managériaux déjà égrenés dans le document de présentation du projet de réforme !

Bien qu’il s’en dédise, somme toute mollement, c’est évidemment le principe de séparation du grade et de l’emploi qui serait remis clairement en cause par l’élargissement et la facilitation de procédures de licenciement de fonctionnaires, en dehors des cas déjà prévus par le statut.

Ce faisant, c’est tout l’équilibre du statut qu’il jette en pâture, bien au-delà des premières intentions qu’il affiche. Il voudrait pousser plus loin les logiques de dénaturation du statut engagée par la loi de transformation de la fonction publique qu’il ne s’y prendrait pas autrement ! Les mesures envisagées relèvent surtout de la politique « de la carotte et du bâton » et de la division des personnels entre eux…

La FSU l’affirme solennellement : la question du statut mérite toute autre chose que des citations tronquées pour revisiter l’histoire à contresens, des petites phrases polémiques, d’idées reçues enfilées les unes après les autres.

L’intérêt général dont la Fonction publique est dépositaire appelle tout l’inverse !

 Bagnolet, le 10 avril 2024

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Le ministre de la Fonction publique a réuni ce jour les organisations syndicales et les employeurs publics pour lancer la concertation autour du projet de loi qui lui a été commandé par le président de la République.

C’est autour d’un document, diffusé la veille au soir, que le ministre entend concerter ces trois prochains mois, recyclant tous les poncifs managériaux. Le ministre prétend réaffirmer des principes statutaires hérités du statut de 1946, mais il avance des logiques de dérégulation et d’affaiblissement de la conception du fonctionnaire-citoyen.

La présentation faite en réunion confirme en effet que la cohérence du projet porté par Stanislas Guérini est de donner des leviers managériaux supplémentaires aux hiérarchies locales, pour agir sur le déroulement des carrières des agent·es au prétexte de mieux reconnaître ce qu’il qualifie de mérite de quelques un·es et de relativiser des éléments de comparabilité entre les carrières.

Le ministre annonce vouloir élargir les outils statutaires pour traiter de l’insuffisance professionnelle, comme si c’était un problème massif, et montre ainsi clairement qu’il s’agit de développer une conception statutaire de la carotte et du bâton, plutôt que de reconnaître l’engagement de toutes et tous.

Ce projet gouvernemental intervient dans un contexte où la totalité des agent·es de la Fonction publique sont en situation de décrochage salarial. Ceci est la conséquence de la politique du gel de valeur du point d’indice et de récentes augmentations très en deçà de l’inflation. A cela s’ajoute par ailleurs, l’écrasement des déroulements de carrières, notamment en catégorie C et B. Au total, l’effacement des avancées de PPCR fait que la Fonction publique paie un très lourd tribut en termes d’attractivité.

Le ministre refuse tout bilan sérieux des mesures de la loi de transformation de la Fonction publique qui se sont confirmées désastreuses.

La FSU, comme les autres organisations syndicales, a rappelé qu’elle n’était pas demandeuse d’une nouvelle loi et demandé un desserrement du calendrier pour que les véritables sujets statutaires, à même de répondre aux enjeux de la période soient enfin mis sur la table. S’il y a une insuffisance à traiter, c’est celle de la prise en compte par le gouvernement du dialogue social dans la Fonction publique qui, lui, ne cesse de se dégrader et de l’augmentation immédiate du point d’indice.

 

Bagnolet le 9 avril 2024       

 

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L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique s’est réuni le 04 avril 2024.

Dans un premier temps, elles remercient les nombreuses et nombreux fonctionnaires et agents publics qui se sont mobilisés à leur appel le 19 mars dernier.

Cette journée doit être entendue par le gouvernement qui doit répondre au profond mécontentement des agents et constant depuis des mois.

C’est pourquoi, nos organisations syndicales rappellent l’urgence de leurs revendications à commencer par l’augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d’indice. L’ouverture de négociations salariales doit être une priorité.

De même, elles exigent l’ouverture de négociations sur les carrières afin de redonner du sens à la grille indiciaire et de l’attractivité à l’emploi public. C’est bien la revalorisation de la carrière qui est attendue par les agents et non une rémunération au mérite.

Enfin, à l’heure où le ministre Stanislas Guérini utilise l’espace médiatique pour multiplier des annonces, nos fédérations rappellent qu’il ne pourrait y avoir d’évolution dans la fonction publique sans un véritable processus de négociation tenant compte des positions de chacun.

L’exemple du projet de Loi Fonction publique dont nos organisations ne sont pas demandeuses est le reflet d’un projet qui, n’est que dogmatique et ne répond à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics.

 

Paris le 8 avril 2024

 

20240405 - COMMUNIQUE INTERSYNDICAL - FP L'URGENCE SALARIALE DEMEUREdocx

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