L'école n'est pas une garderie

Comme un symbole de cette année hors norme, c’est encore une fois par les médias, à 48h de la date concernée, que nous avons appris les modalités de (dés)organisation de cette fin de semaine. Une fois encore, de qui se moque-t-on ?
Quel mépris pour les enseignant·es, pour les projets sauvés, portés à bout de bras par des équipes exsangues, épuisées, pour que la fin de cette période ressemble quand même à quelque chose malgré le contexte anxiogène pour les élèves et les adultes.

Les enfants DOIVENT être à l’école pendant le confinement… Mais peuvent rester chez eux quand on déconfine ? Lire le communiqué national >

Une raison supplémentaire de se mettre en grève le mardi 26 janvier, pour exprimer notre ras-le-bol d’autant de mépris, d’aussi peu de considération des personnels !

Parce qu’une fois de plus, cette annonce aurait pu être anticipée, (comme cela a été le cas dans d’autres pays !), la fermeture des écoles aurait pu être annoncée clairement s’il y avait là un véritable enjeu de santé publique !

Action impertinente mais action inattaquable : « ça défoule » !

Afin de montrer nos ras-le bol et de répondre à ce mépris permanent, nous vous proposons d’envoyer aujourd’hui, un courrier à votre IEN et en copie au SNUipp-FSU 37. Voir le modèle de courrier sur le site du SNUipp-FSU37.

Se syndiquer : c'est aussi marquer sa solidarité.

Depuis toujours, et plus encore en ce moment, les militant·es du SNUipp-FSU37 se démènent pour fournir l'information la plus fiable possible, défendre les collègues en butte aux pressions ou aux dysfonctionnements, faire vivre et défendre le paritarisme, diffuser des informations à destination du grand public, et porter une vision progressiste pour l'école publique.
Tout ceci, c'est le rôle d'un syndicat, en tout cas, c'est dans l'ADN du SNUipp-FSU37. Cet investissement a besoin de moyens financiers. Et plus on est nombreuses et nombreux, plus notre parole a du poids face à l'administration.
Demain, après demain, ..., il faudra encore "se serrer les coudes". Se syndiquer, c'est marquer sa solidarité.
Vous pouvez adhérer en quelques clics sur le site ou par courrier, en une ou plusieurs fois, et bénéficier d'un crédit d'impôt.
Je n'attends plus, je me syndique : Se syndiquer