ALERTE TEMPS PARTIELS

15-06-2019

CAPD 27 MAI : SUITE A NOS INTERVENTIONS, L'IA REVIENT SUR 33 SITUATIONS MAIS MAINTIENT 9 REFUS DE TEMPS PARTIEL SUR 42!

Lors de la CAPD, vos élus FSU Snuipp37 ont demandé des explications concrètes sur la gestion en postes et en ressources humaines. Nous avons expliqué à nouveau à l’IA que nous ne comprenions pas les sous effectifs annoncés et qui ont pour conséquence de limiter le droit au temps partiel. En effet, pour la rentrée nous avons en postes vacants 41 départs en retraite plus 2 postes supplémentaires en carte scolaire et par contre en enseignant-es 1 ineat, 50 PES 2018 (les 1/2 de formation qui seront en classe et 7,5 PES 2019 sur des classes : nous serions donc en sureffectif de 16 !

L’IA a longuement répondu à nos arguments sans toutefois le faire sur la question d’un sureffectif existant ou non. Par contre, il a dénoncé l’attitude de la FSU-Snuipp37 qui en s’adressant à Mme la Rectrice aurait mis en avant le « mauvais travail » de l’IA 37 et donc l’avenir même des instances départementales puisque nous passions au dessus d’elles. Il est évident que notre courrier à Mme la Rectrice et nos interventions en direction des services ont porté et ont amené l’IA37 à modifier ses choix.

C’est une nouvelle fois le travail en profondeur des dossiers par vos élus FSU-Snuipp37 qui a porté avec l’appui de la pétition unitaire que nous n’avons pas pu déposer (lire sur notre site ). Nous poursuivons nos interventions pour que tous les temps partiels soient accordés.

 

QUE S’EST-IL PASSE EN 3 POINTS ?

>   Une prévision de manque d’enseignant-es pour la rentrée 2019 qui n’est ni confirmée ni infirmée ! Mais l’abandon de la majeure partie des refus par l’IA semble aller dans le sens de notre analyse. Il s’agissait bien d’une question de gestion des moyens au niveau du département et de l’Académie.

>   Un manque à minima de 20 PES pour la rentrée que nous avons dénoncé depuis des mois avec pour conséquence également des gels de postes de PEMF.

> Une circulaire mouvement qui permet depuis l’année dernière de remettre en question le droit au temps partiel sur tous les postes. La FSU-Snuipp37 avait été seule à dénoncer cette modification et ses conséquences (lire notre article de l’année dernière).

LA PETITION SIGNEE PRES DE 700 FOIS
ET L'INTERVENTION DU SNUipp-FSU37 EN DIRECTION DE Mme la RECTRICE (M l'Inspecteur l'a fait clairement entendre en indiquant que le SNUipp-FSU37 mettait en avant le mauvais travail du département Lire ici ) ONT PERMIS DE LIMITER LES REFUS (9 sur 42).
Tous les autres collègues ont donc leur temps partiel de droit ou sur autorisation et 6 à 8 collègues pourraient finalement avoir leur mi-temps annualisé.
Par contre 5 demandes de 80% sur autorisation ont été refusées.

 

MAIS POUR LA FSU-Snuipp37 : PAS UN SEUL REFUS DE TEMPS PARTIEL !
Nous proposons aux 9 collègues de nous joindre pour faire des recours !

Lire nos consignes syndicales et signez la pétition Lien ici

PRECISION SUR LA PETITION ET LE DEMANDE DE MAIL
De nombreux collègues nous questionnent sur la colonne de la pétition qui demande leur mail.
Par erreur, il a été demandé  le mail du collègue à la place de la signature
Or une pétition ne doit pas contenir d'informations de ce type dans le cadre du respect des droits et des libertés.
D'autant plus que le rôle d'une pétition est d'être donnée à son destinaire et pas de "récuperer des mails"!
Le SNUipp-FSU37 s'engage à n'utiliser en aucun cas ces mails dans un autre cadre que celui de cette pétition car ce n'est pas sa fonction.
Nous appliquons ce principe pour toutes nos pétitions notamment celles en ligne pour lesquelles il est nécessaire d'avoir une adresse mail.
Nous avons contacté l'organisation qui propose avec nous cette pétition et elle s'est également engagée à ne pas utiliser ces mails et à supprimer la colonne lors du dépot.
Nous appelons à ne jamais donner de mail ou de télèphone sur une pétition : ce n'est pas sa fonction !
 

Madame la Rectrice, Monsieur l’Inspecteur d’Académie
ne punissez pas les enseignant-es en raison d’erreurs de gestion ! Lire ici


Nous appelons les collègues qui ont fait une demande de temps partiel sur autorisation :
1) De demander un rendez-vous aux Assistantes sociales et de signaler cette demande à votre IEN par un message à partir de votre messagerie professionnelle (nous envoyer un double à snu37@snuipp.fr ).
2) De remplir notre fiche de contrôle en nous indiquant les motifs de votre demande et si vous avez contacté les assistantes sociales. Nous en avons déjà près de 200 !

L'IA a indiqué, en CAPD, pour la première fois en Indre et Loire une limitation des temps partiels sur autorisation. En effet, et ce malgré les alertes du SNUipp-FSU37, notamment sur la dotation extrêmement faible en PES (15 pour la rentrée 2019), l'IA a indiqué déjà 20 personnels manquants pour faire la rentrée (alors qu'il indiquait le contraire lors des précédentes instances) ! lire plus

PETITION DES ELUS EN CAPD 37 POUR LE DROIT AU TEMPS PARTIEL


L'IA37 veut donc limiter le droit à temps partiel à hauteur de 10 emplois. Cette mesure toucherait 20 à 40 collègues (soit le refus de 40 1/4 de temps ou 20 1/2 temps !).Il semble que cela concerne les 1/2 temps annualisés et les demandes des collègues ayant des enfants de plus de 16 ans ou sans enfant.
Un vote unanime des élus contre cette mesure a été effectué.
La FSU-Snuipp intervient en direction du rectorat pour dénoncer cette situation et demander les dotations permettant le maintien du droit à temps partiel.
L'IA ne devrait pas limiter les exeat.
Suite à nos interventions, une CAPD spéciale temps partiel se tiendra prochainement. Lien ici vers notre fiche de suivi. N'hésitez pas à nous indiquer vos situations.
 

UNE RAISON DE PLUS POUR MANIFESTER SAMEDI A PARIS!
APPEL UNITAIRE national FSU CGTéduc  SUDéduc
La FSU37 appelle les organisations du 37 à se joindre.


Jeudi dernier, 9 mai, les enseignants étaient nombreux à participer à la grève et la manifestation pour dénoncer le projet gouvernemental de transformation de la fonction publique et s’opposer fortement à la loi Blanquer dite « école de la confiance ». Depuis de nombreuses semaines, des initiatives de mobilisation sont en cours : réunions dans les établissements,  assemblées , rassemblements, grèves, écoles morte, nuit des lycées agricoles, pétitions, interpellation des  institutions…

Nos organisations nationales ont été invitées hier par la FSU à se  rencontrer dans le cadre des mobilisations contre la loi Blanquer.
A la suite de cette réunion, nationalement, la FSU, la CGT éduc et SUD éduc  ont décidé d'appeler ensemble à la manifestation nationale à Paris samedi 18 mai. (Appel ci-dessous)

Nous pensons que c’est maintenant qu’il faut porter haut et fort, ensemble, notre opposition aux réformes Blanquer et nos revendications.
C'est pourquoi, dans la suite des mobilisations unitaires en Indre et Loire, nous sollicitons vos organisations pour participer à la manifestation nationale du 18 mai à PARIS.
Il y a urgence ! Soyons nombreux à Paris !  FSU INDRE ET LOIRE

APPEL NATIONAL FSU CGTéduc SUDéduc
18 mai: mobilisé-es pour un projet éducatif ambitieux !

 
Partout en France, depuis de nombreux mois, les actions locales se multiplient, démontrant l’ancrage et la vigueur de la mobilisation de tous les personnels contre les réformes : loi sur l’école de la confiance, lycée Blanquer, enseignement professionnel et Fonction publique. Pour les organisations FSU, CGT-Education et Sud-Education, il est temps de montrer que le gouvernement ne peut pas poursuivre sa politique de destruction de l’Éducation nationale.
 
Non, les enseignantes et les enseignants, mais également les familles et de nombreux élus ne veulent pas de cette modification radicale de la structuration de l’école avec la mise en place des « établissements des savoirs fondamentaux ». Ils dénoncent le cadeau fait à l’école privée avec l’instauration de l’instruction obligatoire à 3 ans. Et ils n’acceptent pas la possibilité de voir confier des classes à des étudiantes et étudiants sans formation.
 
De même la profession refuse que soit remise en cause sa liberté d’expression comme le laisse à penser l’article 1 de la loi sur « l’école de la confiance ».
 
La course de fond « éducation » a commencé avec la loi relative à l’Orientation et à la réussite des étudiants de mars 2018 pour se poursuivre avec les réformes du lycée et du baccalauréat de juillet 2018. En septembre 2018 sortait la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », confiant l’information sur l’orientation scolaire aux Régions, et imposant aux lycées professionnels d’accueillir dans les mêmes classes élèves et apprentis. Puis vint la réforme de la voie professionnelle, diminuant les horaires des enseignements généraux (novembre 2018, avril 2019). Ainsi s’empilent des réformes qui remettent en cause 30 ans de démocratisation.
 
Le 18 mai prochain les personnels de l’Education avec les parents d’élèves seront de nouveau dans la rue à Paris pour dénoncer les différentes réformes en cours et obtenir l’abandon du projet de loi « école de la confiance ».

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