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Appel à l’action de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Gaza

GRÈVE POUR LA PALESTINE POUR LE 1ER MAI ET LA JOURNÉE DE LA NAKBA

Le 11 avril 2024

À l’occasion du 1er mai et du 15 mai, Journée de la Nakba, nous, membres de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Gaza, exhortons nos frères et sœurs du mouvement syndical international à affirmer leur solidarité avec la Palestine en se joignant à nous dans une action collective visant à faire changer le cours des choses. Nous vous enjoignons à questionner le statu quo sur votre lieu de travail et au sein de vos communautés, en refusant de soutenir la violence contre les Palestiniens. Faites entendre vos voix et passez à l’action pour perturber les flux commerciaux et économiques qui soutiennent l’occupation militaire israélienne et l’exploitation des travailleurs Palestiniens.

Notre peuple, en particulier celui de Gaza, subit des atrocités sans nom – les bombardements génocidaires incessants de la part d’Israël, les politiques de famine, les déplacements forcés et la confiscation des terres ont été largement diffusés partout dans le monde. Ces atrocités s’ajoutent à des années de siège brutal et d’occupation militaire qui ont ravagé nos conditions de travail. La guerre génocidaire menée par Israël contre la bande de Gaza ne fait pas exception, et n’est autre que la poursuite de la Nakba de 1948 et une caractéristique du colonialisme de peuplement d’Israël.

Les travailleurs palestiniens ont toujours été la colonne vertébrale de la lutte palestinienne pour la liberté et la justice. Le ciblage délibéré des installations syndicales par Israël, y compris le siège de la Fédération Générale Palestinienne des Syndicats de Gaza, ainsi que tous nos bureaux, constitue une attaque flagrante contre les moyens de subsistance des travailleurs Palestiniens. Malgré ces assauts incessants, nous persistons à sauvegarder nos communautés, en éduquant les enfants dans des tentes de fortune, en diffusant les informations, en soignant les blessés et en organisant la distribution de nourriture. En tant que travailleurs Palestiniens, nous nous engageons à rester forts pour nos communautés.

À l’occasion de ce 1er mai et de la Journée de la Nakba, alors que les gouvernements continuent de faire la sourde oreille, nous restons fidèles à la longue tradition de l’internationalisme syndical, et nous adressons directement à vous : nous vous exhortons à être solidaires de notre lutte et à agir de façon décisive pour honorer les innombrables martyrs et les familles détruites, et défendre avec ferveur une Palestine libre.

Vous qui êtes travailleurs comme nous, en particulier ceux du secteur de l’armement et du transport, nous vous implorons de prendre en compte le fait que vos moyens de subsistance ne devraient pas être fondés sur la destruction de nos terres natales et de nos vies. Alors que nous ne savons que trop bien l’importance d’un emploi décent, nous vous prions de réfléchir aux produits que vous fabriquez et transportez et à l’endroit où ils sont finalement utilisés. La garantie d’un emploi décent ne devrait jamais se faire au prix d’innombrables vies palestiniennes. En tant que premières victimes des armes fabriquées et exportées à l’international, nous vous demandons simplement d’adhérer au principe selon lequel un préjudice causé à l’un est un préjudice causé à tous.

Tout au long de l’histoire, les travailleurs se sont courageusement opposés aux régimes oppressifs. Nous avons refusé de traiter les marchandises en provenance de l’Afrique du Sud de l’Apartheid, et les travailleurs des usines ont refusé la production d’armes au service de dictatures comme celle de Pinochet au Chili. A l’occasion de ce 1er mai, alors que le bilan des morts palestiniens continue de grimper et que nous commémorons les 76 ans depuis la colonisation de la Palestine et l’arrachement à leurs terres de près de 750 000 Palestiniens lors la Nakba (la Catastrophe) de 1948, nous vous prions de rejoindre notre lutte, afin d’œuvrer à la construction de systèmes économiques fondés sur la justice plutôt que sur la destruction.

Joignez-vous à nous pour demander la fin du siège et du génocide perpétré par Israël à Gaza.

Joignez-vous à nous pour réclamer, en tant que travailleurs, nos droits à une vie décente, libre du colonialisme de peuplement et de l’occupation militaire.

Voici quelques actions que vous pouvez mener à l’occasion du 1er mai et du 15 mai, Journée de la Nakba :

  1. Refuser de traiter des marchandises en provenance ou à destination d’Israël.

  2. Organiser un arrêt ou un ralentissement du travail.

  3. Organiser des réunions de formation au sein de votre section syndicale pour discuter de la lutte palestinienne.

  4. Distribuer des tracts, des brochures, ou des bulletins d’information sur votre lieu de travail afin d’informer vos collègues et de leur fournir des ressources pour agir.

  5. Faire circuler une pétition parmi vos collègues pour réclamer des actions spécifiques ou des changements de politiques, comme le désinvestissement des fonds de pension des entreprises complices de l’occupation, ou la mise en œuvre de mesures de boycott à l’encontre des entreprises complices.

L’heure est venue d’une solidarité courageuse conduite par les travailleurs !

Vive la solidarité internationale avec les travailleurs palestiniens dans leur lutte pour le retour et pour la libération !

Traduction Stop Arming Israel France

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Depuis plusieurs mois, le peuple haïtien est plongé dans un chaos politique, social et sécuritaire. La société haïtienne est sous la coupe de  gangs armés, soutenus par une oligarchie économique et un système politique corrompu, où règne l’impunité.

Alors que la vacance du pouvoir s’installe dans la durée, que la communauté internationale se saisit de la sitiuation,  la FSU exprime son attachement à ce que la population haïtienne soit pleinement actrice de son destin, avec un processus impliquant l’ensemble des forces démocratiques. C’est la condition pour qu’émerge un consensus autour d’une nouvelle gouvernance responsable, capable de  mettre en œuvre d’importantes réformes, d’organiser de nouvelles élections et de mettre un terme au chaos et à l’insécurité.

La FSU apporte son plein soutien aux mouvements sociaux haïtiens et aux forces progressistes organisées qui appellent à une transition  respectueuse de la volonté du peuple haïtien, pour que ce dernier retrouve pleinement sa souveraineté et son droit à l’autodétermination.

Avec d’autres organisations, la FSU est partie prenante de la campagne « Haïti mérite notre soutien: mobilisation citoyenne en action ». Elle appelle au rassemblement de solidarité avec le peuple haïtien organisé le dimanche 21 avril 2024, à partir de 14h30 Place de La Bastille à Paris

L’article Mobilisation Haïti: La FSU, solidaire du mouvement social haïtien, pour le respect de la souveraineté populaire. est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Six semaines d’une mobilisation forte, dans les écoles, collèges, lycées et CIO du départements, des grèves suivies et reconduites, des manifestations le samedi qui ont rassemblé les personnels, les parents, les élu-es, donnant une assise populaire sans précédent à ce mouvement : depuis six semaines, la mobilisation initiée par nos organisations syndicales dans le 93 est exemplaire et remarquable. Le mot d’ordre est clair : un plan d’urgence pour le 93, construit sur la base des constats de terrain.

 

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L’article Mobilisation dans le 93 : quand la ministre et le premier ministre jouent aux pompiers pyromanes avec la démocratie sociale… est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Dans le prolongement des Assises de la santé et la sécurité des travailleurs et travailleuses qui se sont tenues à Paris les 13 et 14 mars, la FSU appelle à organiser des rassemblements le 25 avril, à l’occasion de la journée mondiale de la santé au travail (fixée annuellement le 28 avril).

Cette année l’Organisation Internationale du Travail a choisi de porter l’accent sur les impacts du changement climatique sur la sécurité et la santé au travail. La multiplication des épisodes de forte chaleur doit effectivement être prise en compte car elle augmente les risques d’accidents de toutes sortes.

Mais plus largement, la mobilisation est nécessaire pour rendre visible le scandale quotidien des accidents dus au travail et des maladies professionnelles. Il y a en France, chaque année, autour de 650 000 accidents du travail reconnus. Si l’on y ajoute les accidents de trajet entre le domicile et le travail et les maladies professionnelles reconnues, on dénombre 900 000 victimes dont environ 1200 décès, soit plus de trois par jour. Dans la Fonction publique, l’absence de données suffisamment précises est particulièrement problématique.

On doit y ajouter les sous-déclarations et sous-reconnaissances, tous les accidents et toutes les maladies dont le lien avec le travail est méconnu ou refusé. Cela concerne notamment les cancers professionnels, dont le nombre estimé est vingt fois supérieur à celui recensé, ou encore les pathologies psychiques qui sont en hausse mais que la réglementation ne permet pas de reconnaître. A cela s’ajoute une non prise en compte des différences de genre pourtant rappelées par Santé publique France à l’occasion du 8 mars dernier, pour qui le travail est plus souvent un milieu défavorable à la santé psychique et physique pour les femmes.

La mobilisation pour la santé et la sécurité au travail est essentielle. Le 25 avril doit permettre d’interpeller les employeurs et les pouvoirs publics pour une prise de conscience et que des mesures concrètes soient mises en œuvre pour l’amélioration de la santé et la sécurité au travail.

Bagnolet le 11 avril 2024

 

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L’article Santé et sécurité au travail : dans l’action le 25 avril est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Décidément, le ministre Stanislas Guérini est déterminé à ouvrir un deuxième acte du saccage du statut général des fonctionnaires !

C’est d’une toute autre politique dont la Fonction publique a besoin. Il y a en effet urgence à engager des discussions sur la revalorisation des carrières et des rémunérations pour reconnaître les agent·es, sur la manière de renforcer les collectifs professionnels, à renouer avec le respect des identités et conditions d’exercice des métiers, à redonner du sens aux missions de service public partout où elles sont malmenées par certaines politiques publiques, à doter les services et collectivités en moyens pour les assumer…

Pourtant, à peine passée la réunion de présentation des axes du nouveau projet de loi de saccage du statut qu’il fomente, voilà que le ministre Guérini lance dans le débat médiatique la question du « licenciement » qui serait, selon lui, « un tabou » ! Diantre, ça faisait longtemps ! Et ça manquait dans le chapelet de poncifs et autres totems managériaux déjà égrenés dans le document de présentation du projet de réforme !

Bien qu’il s’en dédise, somme toute mollement, c’est évidemment le principe de séparation du grade et de l’emploi qui serait remis clairement en cause par l’élargissement et la facilitation de procédures de licenciement de fonctionnaires, en dehors des cas déjà prévus par le statut.

Ce faisant, c’est tout l’équilibre du statut qu’il jette en pâture, bien au-delà des premières intentions qu’il affiche. Il voudrait pousser plus loin les logiques de dénaturation du statut engagée par la loi de transformation de la fonction publique qu’il ne s’y prendrait pas autrement ! Les mesures envisagées relèvent surtout de la politique « de la carotte et du bâton » et de la division des personnels entre eux…

La FSU l’affirme solennellement : la question du statut mérite toute autre chose que des citations tronquées pour revisiter l’histoire à contresens, des petites phrases polémiques, d’idées reçues enfilées les unes après les autres.

L’intérêt général dont la Fonction publique est dépositaire appelle tout l’inverse !

 Bagnolet, le 10 avril 2024

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L’article Réforme du statut des fonctionnaires : le ministre « du parti pris idéologique » ! est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Le ministre de la Fonction publique a réuni ce jour les organisations syndicales et les employeurs publics pour lancer la concertation autour du projet de loi qui lui a été commandé par le président de la République.

C’est autour d’un document, diffusé la veille au soir, que le ministre entend concerter ces trois prochains mois, recyclant tous les poncifs managériaux. Le ministre prétend réaffirmer des principes statutaires hérités du statut de 1946, mais il avance des logiques de dérégulation et d’affaiblissement de la conception du fonctionnaire-citoyen.

La présentation faite en réunion confirme en effet que la cohérence du projet porté par Stanislas Guérini est de donner des leviers managériaux supplémentaires aux hiérarchies locales, pour agir sur le déroulement des carrières des agent·es au prétexte de mieux reconnaître ce qu’il qualifie de mérite de quelques un·es et de relativiser des éléments de comparabilité entre les carrières.

Le ministre annonce vouloir élargir les outils statutaires pour traiter de l’insuffisance professionnelle, comme si c’était un problème massif, et montre ainsi clairement qu’il s’agit de développer une conception statutaire de la carotte et du bâton, plutôt que de reconnaître l’engagement de toutes et tous.

Ce projet gouvernemental intervient dans un contexte où la totalité des agent·es de la Fonction publique sont en situation de décrochage salarial. Ceci est la conséquence de la politique du gel de valeur du point d’indice et de récentes augmentations très en deçà de l’inflation. A cela s’ajoute par ailleurs, l’écrasement des déroulements de carrières, notamment en catégorie C et B. Au total, l’effacement des avancées de PPCR fait que la Fonction publique paie un très lourd tribut en termes d’attractivité.

Le ministre refuse tout bilan sérieux des mesures de la loi de transformation de la Fonction publique qui se sont confirmées désastreuses.

La FSU, comme les autres organisations syndicales, a rappelé qu’elle n’était pas demandeuse d’une nouvelle loi et demandé un desserrement du calendrier pour que les véritables sujets statutaires, à même de répondre aux enjeux de la période soient enfin mis sur la table. S’il y a une insuffisance à traiter, c’est celle de la prise en compte par le gouvernement du dialogue social dans la Fonction publique qui, lui, ne cesse de se dégrader et de l’augmentation immédiate du point d’indice.

 

Bagnolet le 9 avril 2024       

 

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L’article Non au projet de loi Guérini ! est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

L’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique s’est réuni le 04 avril 2024.

Dans un premier temps, elles remercient les nombreuses et nombreux fonctionnaires et agents publics qui se sont mobilisés à leur appel le 19 mars dernier.

Cette journée doit être entendue par le gouvernement qui doit répondre au profond mécontentement des agents et constant depuis des mois.

C’est pourquoi, nos organisations syndicales rappellent l’urgence de leurs revendications à commencer par l’augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d’indice. L’ouverture de négociations salariales doit être une priorité.

De même, elles exigent l’ouverture de négociations sur les carrières afin de redonner du sens à la grille indiciaire et de l’attractivité à l’emploi public. C’est bien la revalorisation de la carrière qui est attendue par les agents et non une rémunération au mérite.

Enfin, à l’heure où le ministre Stanislas Guérini utilise l’espace médiatique pour multiplier des annonces, nos fédérations rappellent qu’il ne pourrait y avoir d’évolution dans la fonction publique sans un véritable processus de négociation tenant compte des positions de chacun.

L’exemple du projet de Loi Fonction publique dont nos organisations ne sont pas demandeuses est le reflet d’un projet qui, n’est que dogmatique et ne répond à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics.

 

Paris le 8 avril 2024

 

20240405 - COMMUNIQUE INTERSYNDICAL - FP L'URGENCE SALARIALE DEMEUREdocx

L’article Fonction publique : l’urgence salariale demeure !   est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Un plan santé au travail (PST) a été fixé pour la Fonction publique en mars 2022, nous le trouvions à l’époque insuffisant, mais la réalité dépasse nos craintes.

Ce PST s’inscrivait dans « le prolongement des réformes importantes réalisées ou en cours de réalisation dans le domaine de la santé au travail dans la Fonction publique » (extrait du préambule de ce plan). A neuf mois de la dernière année de l’échéance de ce plan, nous pouvons constater qu’il a bien rempli cet objet.

FS4 CCFP 26 mars 2024

L’article Intervention liminaire à la Formation spécialisée conditions de travail, hygiène, santé et sécurité au travail du CCFP est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

En France, les travailleur·euses sont sous la menace d’un nouveau plan d’austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d’économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s’attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de “désmicardiser” le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l’argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d’exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d’entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l’image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d’indice sur les prix. Il y a urgence d’augmenter les salaires et les retraites.

La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d’argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d’études et réformer en urgence ce système d’aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.

Nos organisations appellent à s’opposer aux politiques d’austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l’on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l’extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s’opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.

Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d’expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.

Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l’égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.

Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.

Le 4 avril 2024

 

2024-04-04 - 1er mai Intersyndical et jeunesse 2024

L’article Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Après une année 2023 difficile, ce début d’année 2024 semblait prendre une meilleure orientation avec un budget en augmentation de plus de 8 % (ce qui confirmait l’inutilité de supprimer l’accès aux chèques vacances à nos pensionnés). Tendance vite remise en cause par le décret d’annulation budgétaire, qui, tout en s’imposant à nous tous, vient impacter le bop 148 à hauteur de 12,23 millions d’euros. Le budget de l’ASI subit une baisse de 6,6 millions. À cela s’ajoute une mise en réserve de 5,9 % (supérieure de 0,4 aux 5,5 % de l’arrêté), ce qui va nécessiter une vigilance de tous les instants pour suivre au plus près la consommation afin de ne pas pénaliser les agents, contractuels et pensionnés les plus en difficulté. En effet, supprimer des actions faute de crédits serait désastreux, tant pour les personnes bénéficiaires que pour l’image de l’état employeur.

 

DL OS CIAS 4 avril 2024 DEF

L’article Comité Interministériel d’Action Sociale du 4 avril 2024 – Déclaration liminaire des organisations syndicales de la Fonction publique de l’Etat est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Les arrêtés et décrets publiés le 17 mars et la note de service du 18 mars confirment nos analyses : il s’agit bien d’organiser des groupes de niveau, donc de trier les élèves ce qui va immanquablement creuser les inégalités, comme l’a montré la recherche. C’est bien une Ecole du tri social que Nicole Belloubet et Gabriel Attal mettent en place. Derrière la promesse d’une plus grande flexibilité, ce sont en réalité des contraintes d’organisation et pédagogiques qui vont lourdement fragiliser notre liberté pédagogique et de casser la relation forte et continue avec les classes et les élèves. C’est bien le cœur de notre métier qui est attaqué.

Depuis des mois, les personnels se mobilisent contre les groupes de niveaux. Grèves les 1er et 6 février, actions locales, vote contre en CSE, réunions publiques avec les parents d’élèves, opération collèges morts… nos organisations ont impulsé une campagne qui fait bouger les lignes : nous avons mené avec force et détermination la bataille des idées sur les groupes de niveau, rassemblant une partie de la profession et des parents d’élèves dans la mobilisation. Le gouvernement est fébrile et en vient à passer en force, en publiant des textes qui au mépris de l’avis de la profession. Inacceptable et irresponsable ! Mais cette fébrilité montre que notre action n’est pas sans effet : c’est donc maintenant qu’il faut amplifier la mobilisation pour gagner !

A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

Un plan d’action dans la durée…pour gagner !

Nos organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et Sud Éducation appellent donc à amplifier la mobilisation :
grève nationale le mardi 2 avril : pour l’abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l’École publique
campagne d’information à destination des personnels et des familles : heures d’informations syndicales, AG et réunions publiques

Nos organisations appellent à mettre en débat les suites de l’action, notamment la reconduction de la grève. Elles soutiendront toutes les reconductions là où cela est possible : c’est bien en l’inscrivant dans la durée par plusieurs jours de grève consécutifs, que la mobilisation sera
victorieuse.
Nous ne trierons pas nos élèves !
Toutes et tous en grève le mardi 2 avril et inscrivons l’action dans la durée.

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Quel avenir démocratique peut avoir une société où les horizons du plus grand nombre sont sciemment réduits pour préserver et conforter les intérêts de ceux qui sont déjà les plus favorisés ?

Le 19 mars, c’est la Fonction publique toute entière qui, à l’appel de la FSU et d’une intersyndicale complète, porte haut, par la grève et les manifestations, le refus de cette société où tout ce qui fait du commun, à commencer par les services publics, est sous-financé, dégradé, pour être au final supprimé ou du moins largement réduit. Ce n’est pas un hasard que la mobilisation vienne de la Fonction publique, c’est-à-dire de ces personnels dont les missions comme l’éducation, l’aide sociale, le soin, la protection, l’accompagnement, etc., sont les missions dont le niveau d’utilité sociale est proportionnel au mépris dans lequel les tient le pouvoir.

L’école et les services publics en général sont incontestablement à un tournant : au bord de l’effondrement par certains aspects, mais défendus avec une détermination inébranlable par des personnels qui continuent à y croire et une population qu’on peut convaincre que cela vaut le coup de se battre. En effet, la dégradation en cours ne doit rien à la fatalité mais tout aux choix fiscaux et sociaux qui privent les budgets publics des moyens nécessaires. Ne plus tenir la promesse républicaine d’Éducation de toutes et tous les élèves au plus haut niveau possible fabrique une société fracturée où la démocratie elle-même devient un concept creux, sans contenu, puisque l’accès à l’émancipation de tous les citoyen·nes n’aura pas été assuré dans les faits. C’est bien la question de la société dans laquelle nous voulons vivre qui est posée à cet instant crucial où les coups de boutoir du néo-libéralisme ont produit leurs effets délétères, mais pas définitifs, et où l’extrême droite semble aux portes du pouvoir en se nourrissant du ressentiment social tout en promouvant une accélération de ces logiques de division de la société et de repli sur soi.

Les suites de la mobilisation seront donc déterminantes pour imposer dans le débat public la question des services publics, et l’indispensable reconnaissance de celles et ceux qui le font au quotidien.

L’article Salaires, services publics, école : c’est politique ! est apparu en premier sur Fédération Syndicale Unitaire.

Mme la Ministre,

Trois ministres en 3 mois. 5 depuis mars 2022. Cette valse ministérielle aura été sans cesse à contretemps, aggravant la crise que traverse l’Éducation nationale. Rythme effréné des annonces puis mensonges et provocations et maintenant, le retour des ordres et contre-ordres.

Quelle crédibilité accorder alors à la parole politique ? Les différentes réformes envisagées ne vont faire que renforcer les dégradations des conditions de travail des agent·es et les inégalités déjà existantes entre les élèves, et entre le public et le privé. Les ministres passent, se contredisent, et pendant ce temps, l’École publique est au bord de l’effondrement.

Le rythme voulu par le gouvernement et par l’antépénultième ministre de l’éducation nationale voit ses limites. Nous avons alerté à de multiples reprises, au-delà de notre appréciation des réformes, sur les conséquences délétères pour les personnels et les élèves de réformes incessantes. Les personnels ont besoin de pouvoir bien faire leur travail et de ne pas être soumis à des pressions permanentes.

Avec ce rythme, le dialogue social devient caduc. La FSU rappelle que la qualité du dialogue social peut se mesurer à la qualité de l’écoute et à la prise en compte de la parole des organisations syndicales représentatives qui connaissent le terrain. Lorsque celles-ci demandent des bilans des précédentes réformes, des projections et études d’impacts sur les réformes à venir, ce n’est pas dans l’objectif de faire travailler les personnels de l’administration centrale mais bien pour pouvoir porter une analyse sérieuse des transformations proposées.

La FSU profite de ce CSE pour  réaffirmer une fois encore, qu’imposer une réforme de la formation initiale et des concours de recrutement dès la rentrée 2024 est irresponsable, et peu respectueux de l’ensemble des personnels qui concourent à cette formation ainsi que des étudiant·es qui vont la subir dans l’urgence. Imposée dans les délais impartis, celle-ci risque d’avoir les effets inverses de ceux recherchés et de déstabiliser encore plus le service public d’Éducation. Si le gouvernement avait réellement la volonté de renforcer l’attractivité des métiers de l’éducation nationale, il aurait déjà pris la décision d’augmenter les salaires, or il va à l’inverse de l’investissement dans le service public d’éducation puisqu’il a décidé avec autorité et sans passer par le débat parlementaire de réaliser une coupe de 10 milliards d’euros sur le budget de l’État. Ce sont 692 millions qui seront amputés au budget de la mission de l’enseignement scolaire, alors qu’en maintenant les aides aux employeurs d’apprenti·es, il contribue à alimenter le déficit de France compétence de plusieurs Milliards d’euros qu’il continue à renflouer comme chaque année depuis 2020.

Pour la FSU, il est grand temps de revaloriser tous les corps de l’éducation nationale. La reconnaissance des personnels passe d’abord par des questions de rémunérations indiciaires afin de ne pas pénaliser encore une fois les femmes qui constituent une majorité à l’éducation nationale. Cette première étape de reconnaissance salariale devra être accompagnée de mesures d’amélioration des conditions de travail, et ce ne sont pas des groupes de niveau dont les élèves ont besoin mais d’une baisse d’effectifs par classe, pour pouvoir répondre aux besoins de tous les élèves.

L’investissement dans la jeunesse de demain dans un système plus égalitaire  passera par d’autres dispositifs que le SNU ou encore l’uniforme. Les mesures « choc des savoirs » quant à elles, que ce soit 1er ou 2nd degré, la mise en place de stage d’observation en seconde, la réforme de la voie professionnelle, vont d’une part renforcer les inégalités, mais aussi désorganiser les établissements scolaires et par conséquent l’ensemble de ses personnels et des élèves. Elles vont creuser encore plus les inégalités scolaires et détériorer le métier en dépossédant les enseignantes et enseignants de leur expertise. La FSU demande l’abandon de l’ensemble de ces « réformes ».

Malgré l’affichage serein du ministère, celui-ci devrait s’enquérir des remontées qui lui sont faites par l’ensemble des personnels dont les chefs d’établissement, les IEN et les IA IPR ! Le ministère travaille contre ses personnels et contre les avis scientifiques.

A la FSU, toutes les mesures prises ces derniers temps renforcent notre conviction : la volonté réelle du gouvernement est de détruire l’ensemble des services publics, seuls lieux à même de lutter en partie contre les inégalités !

A quelques mois des JOP qui vont se dérouler en France, le gouvernement rabâche à qui veut l’entendre la notion d’héritage. Il va jusqu’à dépenser 16 millions d’euros pour diffuser auprès des élèves d’élémentaires les discours présidentiel et ministériel et donner à chaque élève une pièce de 2 euros. Mais  de quel héritage parle- t-on ? Des 1200 postes de PEPS supprimés depuis 2017 ? Des 10% d’élèves qui ne bénéficieront pas d’apprentissage de la natation au cours de leur scolarité ? De la suppression des heures de soutien en natation dans un grand nombre de collèges ou encore du chantage via le PACTE (certains chefs d’établissement n’hésitent pas à supprimer le soutien aux non nageurs dans le cas où les enseignant·es ne signent pas le PACTE) ? Des 50% d’installations vétustes en France ? Des dispositifs imposés qui viennent en concurrence directe avec l’enseignement de l’EPS pourtant premier lieu de démocratisation du sport ? Du manque de formation initiale pour les PE ?

C’est en ce sens que le SNEP FSU appelle à la grève le 15 mars et organise une action place de la République à Paris le même jour avec la revendication des 4 heures d’EPS de la 6e à la Terminale.

La FSU alerte une fois de plus le ministère sur la restructuration de l’offre de formation qui est en cour dans les lycées professionnels. Elle rappelle le devoir de l’État d’éducation et de formation de toutes la jeunesse et plus globalement de tous·tes les citoyen·nes inscrit·es dans le préambule de la constitution. L’instrumentation des LP au service du recrutement de la main d’œuvre de quelques secteurs et quelques entreprises locales est non seulement une erreur historique mais, comme le montre très bien une note récente de la DEPP sur « l’orientation en Cap par apprentissage ou par voie scolaire », elle met en danger la formation et la qualification des jeunes les plus fragiles, celles et ceux qui n’ont que l’enseignement professionnel pour se former.

Les rectorats doivent donc maintenir une offre de formation sous statut scolaire partout sur le territoire notamment en CAP pour accueillir les élèves de SEGPA. La FSU ne laissera pas la formation scolarisée être démantelée au bénéfice des CFA et autres organismes de formation privée.

Depuis que les GRETA développent des actions de formation en apprentissage, celles- ci viennent concurrencer, voir se substituer aux formations professionnelles initiales sous statut scolaire.

Pour la FSU, le ministère doit donner les moyens aux GRETA de remplir pleinement leur rôle, ils doivent se recentrer sur la formation professionnelle des adultes, donc bien au-delà de 29 ans, et notamment les adultes les plus éloignés de la formation professionnelle.

Les raisons de la colère des personnels de l’éducation nationale sont multiples :  salaires, suppressions de postes, conditions de travail dégradées, manque de moyens pour l’inclusion, mépris en imposant des méthodes et des pratiques pédagogiques, invisibilité des assistantes de service social dans les annonces gouvernementales. De nombreuses actions et grèves ont lieu sur l’ensemble du territoire. La FSU participe à ces mobilisations et appelle à les amplifier. La FSU soutient notamment la mobilisation du 22 mars des assistantes et conseillères techniques de service social.

La FSU soutient les actions des personnels de Seine-Saint-Denis qui exigent un plan d’urgence pour l’école publique dans ce département le plus pauvre de l’hexagone qui concentre de très nombreuses difficultés, économiques, sociales et scolaires. Aujourd’hui, l’École publique qui y est dans un état de délabrement avancé, n’a pas les moyens d’assurer ses missions.

Que l’État ne soit pas en mesure d’assurer un service public de qualité aux élèves les plus pauvres est scandaleux. C’est un renoncement à l’ambition des services publics. Mais si vous y renoncez, nous n’y renonçons pas : pour nos salaires et l’École publique, la FSU appelle à la grève le 19 mars et à inscrire l’action dans la durée.

 

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Nos organisations syndicales estiment que la réunion de ce jour ne peut se substituer à leur demande d’une véritable négociation salariale.

Elles soulignent par ailleurs que le document qui leur a été adressé avant-hier soir ne saurait constituer une base pour un quelconque diagnostic sur les rémunérations dans la Fonction publique compte tenu du choix hautement partial des éléments présentés.

C’est cette négociation, permettant de manière urgente d’aboutir à des augmentations générales pour 2024, qui demeure la priorité pour les agentes et les agents.

Nous regrettons que le ministre s’exonère des dispositions législatives en n’ayant pas organisé cette négociation pendant la durée du préavis de grève.

Pour répondre aux revendications des personnels, la journée d’actions, de grève et de manifestations du 19 mars n’en est que davantage justifiée.

Nos organisations attendent des documents d’une autre nature, indispensables pour un diagnostic objectivé. En leur absence et dans le contexte de la journée du 19 mars, elles quittent donc la séance.

 

2024.03.14 - Décla unitaire réunion du 14.03.24

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Fret SNCF, l’acteur historique public français est menacé de liquidation pour fin 2024.
Dans le même temps, le Parlement européen vient d’autoriser les méga-camions à circuler partout en Europe, alors que le transport routier est bien plus polluant que le fret ferroviaire.

Signez la pétition  pour sauver le fret ferroviaire :
https://agir.greenvoice.fr/petitions/on-veut-du-fret-ferroviaire

Plus d’informations sur le site de l’Alliance écologique et sociale :
https://alliance-ecologique-sociale.org/on-veut-du-fret-ferroviaire/

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Trois ministres depuis 6 mois. 5 depuis mars 2022. Cette valse ministérielle aura été sans cesse à contretemps, aggravant la crise que traverse l’Education nationale. Rythme effréné des annonces puis mensonges et provocations et maintenant, le retour des ordres et contre-ordres. Quelle crédibilité accorder alors à la parole politique ? Les différentes réformes envisagées ne vont faire que renforcer les dégradations des conditions de travail des agent·es et les inégalités déjà existantes entre les élèves, et entre le public et le privé. Les ministres passent, se contredisent, et pendant ce temps, l’Ecole publique est au bord de l’effondrement.

Le rythme voulu par le gouvernement et par l’antépénultième ministre de l’Education nationale voit ses limites. Nous avons alerté à de multiples reprises, au-delà de notre appréciation des réformes, sur les conséquences délétères pour les personnels et les élèves de réformes incessantes. Aujourd’hui l’agenda social du CSA MEN pourtant examiné le 23 janvier 2024 n’est absolument pas tenu : certes, il y a eu des changements de ministres, mais il y a surtout un rythme intenable, méprisant pour les personnels et leurs organisations syndicales représentatives. Les personnels ont besoin de pouvoir bien faire leur travail et de ne pas être soumis à des pressions permanentes. Avec ce rythme, le dialogue social devient caduc. La FSU rappelle que la qualité du dialogue social peut se mesurer à la qualité de l’écoute et à la prise en compte de la parole des organisations syndicales représentatives qui connaissent le terrain. Lorsque celles-ci demandent des bilans des précédentes réformes, des projections et études d’impacts sur les réformes à venir, ce n’est pas avec l’objectif de faire travailler les personnels de l’administration centrale mais bien pour pouvoir porter une analyse sérieuse des transformations proposées. La FSU réaffirme ici qu’imposer une réforme de la formation initiale dès la rentrée 2024 est irresponsable et peu respectueux de l’ensemble des personnels qui concourent à cette formation, ainsi que des étudiant·es qui vont la subir dans l’urgence.

Elle risque, imposée dans les délais impartis, d’avoir les effets inverses de ceux recherchés et de déstabiliser encore plus le service public d’Education.

Le ministère souhaite Renforcer l’attractivité des métiers mais cela passe en premier lieu par des mesures salariales sans contrepartie. La FSU condamne l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des rémunérations dans l’Éducation nationale dans un contexte d’inflation encore soutenue. Il est urgent d’ouvrir sans délai des négociations pour améliorer les carrières et prendre des mesures générales pour les salaires, notamment en revalorisant le point d’indice, dans un contexte d’effondrement du niveau des rémunérations des agent·es publics

Même si nous examinons à ce CSA MEN des mesures de revalorisation des infirmières, il était temps, celles-ci ne sont pas suffisantes et ne suffiront pas à pallier la désaffection de la profession d’infirmière de l’Education nationale pourtant si importante dans les écoles et les établissements, leur rôle n’est plus à prouver dans les équipes pluri professionnelles.

Par ailleurs, l’absence de toute mesure pour les personnels sociaux contrairement aux engagements pris, démontre en creux le peu de considération que le ministère porte à ces professionnelles pourtant essentielles elles-aussi. L’écart de rémunération entre personnels travaillant en étroite collaboration et avec un même niveau de qualification est inexplicable et vécu comme un affront par les personnels sociaux qui se mobiliseront le 22 mars.

Quelques jours après la constitutionnalisation de l’IVG, de la journée du 8 mars et des promesses gouvernementales d’Egalité professionnelle, force est de constater que ces deux professions, fortement féminisées souffrent encore d’un manque criant de considération. Sur l’égalité notre ministère a encore fort à faire. Confrontées à une explosion des besoins des élèves et étudiant·es et à un accroissement des inégalités sociales et scolaires, les infirmières et assistantes sociales de l’Education nationale ont subi une forte dégradation de leurs conditions de travail faute de moyens supplémentaires.

Pour la FSU il est impératif de poursuivre des actions fortes pour améliorer les salaires, les formations et les conditions de travail de ces deux professions essentielles à la lutte contre les inégalités sociale et de santé. Une nécessité à l’heure où le Sénat se prononcera le 20 mars prochain sur le transfert de la « médecine scolaire » aux collectivités territoriales volontaires. La FSU rappelle son opposition à tout transfert des assistantes sociales et des infirmières conseillères de santé qui doivent rester, pour ces dernières, affectées au sein des EPLE, sous l’autorité administrative des chefs d’établissements. Depuis plus de 80 ans, les ministres successifs de l’Education nationale ont réaffirmé cette nécessité, la ministre doit poursuivre cet objectif.

Plus globalement, il est grand temps de revaloriser tous les corps de l’Education nationale ; investir dans la jeunesse de demain pour plus d’égalité passera par d’autres dispositifs que le SNU ou encore l’uniforme. La reconnaissance des personnels passe d’abord par des questions de rémunérations indiciaires afin de ne pas pénaliser encore une fois les femmes qui constituent une majorité à l’Education nationale.

Mais comment croire que l’Education est une priorité quand le budget de l’Education nationale n’est même pas préservé des coupes budgétaires ? Quelques mois après le non vote du budget à l’Assemblée nationale, les hypothèses économiques sont revues et voilà qu’un coup de rabot de 10 milliards s’annonce sur le budget de l’Etat, avant une coupe de 20 milliards l’an prochain. L’Education nationale rend 692 millions en 2024, qu’en sera-t-il en 2025 ? Il est trop facile de parler de contraintes économiques : le budget, ce sont d’abord des choix politiques. Et ceux de l’exécutif sont clairs : alors que l’Ecole manque de tout, cette décision est inacceptable et insupportable. De plus, depuis l’annonce de ces annulations de crédits, nous entendons toutes les explications possibles et imaginables en fonction des interlocuteurs : nous exigeons la plus grande transparence lorsque ce point sera abordé dans ce CSAMEN.

L’étape de reconnaissance salariale devra être accompagnée de mesures d’amélioration des conditions de travail, et ce ne sont pas des groupes de niveau dont les élèves et les enseignant·es ont besoin mais d’une baisse d’effectifs par classe, pour pouvoir répondre à tous les élèves. Les mesures « choc des savoirs », dont la FSU demande l’abandon, que ce soit 1er ou 2nd degré, la mise en place de stage d’observation en seconde, la réforme de la voie professionnelle, vont d’une part renforcer les inégalités, déposséder les enseignant·es de leur expertise mais aussi déstabiliser l’organisation des établissements scolaires et par conséquent l’ensemble de ses personnels et des élèves.

Malgré l’affichage serein du ministère, celui-ci devrait s’enquérir des remontées qui lui sont faites par l’ensemble des personnels dont les chefs d’établissement, les IEN et les IA IPR ! Le ministère travaille contre ses personnels et contre les avis scientifiques.

A la FSU toutes les mesures prises ces derniers temps renforcent notre conviction : la volonté réelle du gouvernement est de détruire l’ensemble des services publics, seuls lieux pourtant à même de lutter en partie contre les inégalités !

La gestion du dossier groupes de niveaux est emblématique des impasses actuelles : portée envers et contre tout, par Gabriel Attal, cette mesure est le symbole du projet d’Ecole conservateur et passéiste du premier ministre. Alors que la ministre acte, devant les organisations syndicales, la disparition des groupes de niveaux des textes réglementaires, Gabriel Attal ne peut s’empêcher de la contredire 24h après. Pourtant, après des semaines de cascades sémantiques, il y avait là une avancée. Est-ce cela que le premier ministre ne supporte pas ? Nous voilà revenu à la grande époque ordre, contre-ordre, désordre du Covid ! Mais que le premier ministre n’accepte aucun bougé sur une mesure qui fait la quasi-unanimité contre elle est un vrai problème démocratique. C’est même irresponsable dans le moment de crise que traverse l’Ecole et de crise démocratique que traverse notre société. Les textes publiés seront le juge de paix pour savoir qui au gouvernement joue aux pompiers pyromanes avec l’Education nationale.

La FSU continue de vous alerter au sujet du déploiement d’Op@le dans les services financiers de nos établissements scolaires. Il devient très urgent de prendre des décisions de nature à accompagner au mieux les collègues dans ce changement rendu encore plus difficile par l’introduction d’un outil inabouti : Il faut desserrer le calendrier du déploiement et octroyer des renforts en personnels, pour assister et renforcer les services des personnels ressources qui pourraient assumer les charges de formation et/ou de tutorat de proximité.

La plus grosse opération de gestion du ministère, le mouvement inter académique, vient de se dérouler. Comme depuis la mise en place de la loi du 6 août 2019 et la volonté d’évincer les organisations syndicales d’une gestion paritaire, celui-ci connaît des bugs et non des moindres. Dans le premier degré, les personnels ont reçu un sms contradictoire avec le message de Iprof semant ainsi la plus grande confusion. Trois départements ne voient aucun personnel entrer par mutation, et 22 départements ont des barèmes d’entrée entre 500 points et 1515. Trop d’enseignant·es ne peuvent plus se projeter dans leur métier à cause de situations intenables. Dans le second degré nous sommes destinataires d’un nombre élevé de recours pour, parfois, des erreurs de barème que les rectorats ont refusé de corriger.

Précédemment, ces situations se réglaient en amont des résultats ce qui évitait des drames. La mobilité est un élément d’attractivité très important, pour lequel le ministère avait promis le 13 septembre un travail avec des chercheurs auquel les organisations syndicales pouvaient être associées. Où en est-on de ce chantier ? Était-ce encore un effet d’annonce ? Au vu des résultats, le second degré a besoin d’une analyse rapide de l’impact sur le mouvement des 1000 points pour l’ensemble des collègues ayant travaillé 5 ans à Mayotte.

La loi de transformation de la fonction publique a non seulement supprimé une grande partie des compétences des CAP qui permettaient transparence et gestion humaine des situations, mais elle ouvre aussi la possibilité accrue de recruter des non titulaires. Les conséquences sur la mobilité des titulaires ont un impact sur l’attractivité. Des académies deviennent inaccessibles dans certaines disciplines, notamment celles de l’outre-mer, alors que de nombreux postes vacants existent et que de nombreux·ses contractuels·les sont embauché·es. La concurrence entre les personnels ne va pas dans le sens d’une amélioration du fonctionnement du service public d’éducation. Pour la FSU il est nécessaire de recruter plus dans les concours partout où cela est possible, d’envisager un plan de titularisation mais aussi d’engager un véritable travail sur la mobilité, comme facteur d’attractivité. La communication du nombre de non titulaires par discipline, par académie pour le second degré est une nécessité.

La question de la mobilité dans les disciplines professionnelles est d’autant plus importante que les cartes de formations 2025-2027 des lycées professionnels sont en préparation dans les académies. Les évolutions selon les objectifs quantifiés annoncés par l’ex ministre déléguée C. Grandjean seront la cause d’un véritable plan social pour les PLP. Or à ce jour, seul le droit commun est envisagé et la parution d’un vade-mecum rappelant les possibilités ne peut pas être considéré comme un début d’accompagnement. Les reconversions et autres mesures ne pourront pas attendre la rentrée 2025, c’est dès maintenant que le ministère doit assumer et mettre en place un réel protocole d’accompagnement.

A quelques mois des JOP qui vont se dérouler en France, le gouvernement rabâche à qui veut l’entendre la notion d’héritage. Il va jusqu’à dépenser 16 millions d’euros pour diffuser auprès des élèves d’élémentaire les discours présidentiel et ministériel. Mais de quel héritage parle-t-on : des 1200 postes de Professeurs d’EPS supprimés depuis 2017 ? Des 10% d’élèves qui ne bénéficieront pas d’apprentissage de la natation au cours de leur scolarité ? Des  85% d’installations sportives à rénover d’ici 2030 ? Des dispositifs imposés qui viennent en concurrence directe avec l’enseignement de l’EPS pourtant premier lieu de démocratisation des activités physiques sportives et artistiques, du manque de formation initiale en EPS pour les PE ? Du déficit de l’UNSS ? C’est en ce sens que le SNEP FSU a appelé à la grève le 15 mars.

Les raisons de la colère des personnels de l’éducation nationale sont multiples salaires, suppressions de postes, conditions de travail dégradées, manque de moyens pour l’inclusion, mépris en imposant des méthodes et des pratiques pédagogiques. De nombreuses actions et grèves ont lieu sur l’ensemble du territoire les 650 suppressions d’emplois dans le premier degré se concrétisent par plus de 2 000 fermetures de classes qui vont encore dégrader la qualité du service public d’éducation. La FSU participe aux mobilisations avec les parents d’élèves et les représentant·es des collectivités pour dénoncer ces cartes scolaires de renoncement et appelle à les amplifier. La FSU soutient les actions des personnels de Seine-Saint-Denis qui exigent un plan d’urgence pour l’école publique dans ce département le plus pauvre de l’hexagone qui concentre de très nombreuses difficultés, économiques, sociales et scolaires. Aujourd’hui, l’Ecole publique qui y est dans un état de délabrement avancé, au sens propre comme au sens figuré, n’a pas les moyens d’assurer ses missions. Que l’État ne soit pas en mesure d’assurer un service public de qualité aux élèves les plus pauvres est scandaleux et un renoncement à l’ambition des services publics. Mais si vous y renoncez, nous n’y renonçons pas : pour nos salaires et l’Ecole publique, la FSU appelle à la grève le 19 mars et à inscrire l’action dans la durée

 

décla CSA 13 mars lue

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Non aux primes au mérite !

Revalorisation pour toutes et pour tous dans la Fonction publique !

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Nos organisations syndicales des lycées professionnels publics FSU, UNSA Éducation, SNETAA-FO, SGEN-CFDT, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation et CNT-FTE dénoncent l’absence de toute perspective de mesures générales d’augmentation des salaires pour les personnels des LP, SEP, SEGPA et ÉREA. C’est pourquoi, nos organisations appellent les personnels à la grève et à la mobilisation par tous les moyens (assemblées générales, rassemblements, manifestations,…) le 19 mars prochain.

En effet, les dernières mesures indiciaires et celles dites « socles » dans l’Éducation nationale sont insuffisantes au regard du retard accumulé et du contexte inflationniste soutenu qui perdure. La voie professionnelle manque toujours plus de moyens et de professeur·es. Il y a urgence à ouvrir des négociations pour améliorer les conditions de travail et revaloriser les carrières, et prendre des mesures générales pour les salaires, sans contreparties. Le pacte en LP doit être abandonné et les moyens qui y sont engagés doivent être redirigés vers ces mesures générales.

La refonte de la carte des formations sur trois ans prévoit la fermeture de 15 % à 25 % de sections décrétées « non-insérantes ». Cela ne laisse guère de doute sur l’ampleur des suppressions de postes et des reconversions forcées que vont subir les PLP. En guise d’accompagnement de ce plan social, le ministère n’envisage que le droit commun : l’absence d’anticipation est criante. Nos organisations dénoncent les absences de budget dédié, de calendrier et de protocole d’accompagnement des PLP dans le cadre de la refonte de la carte des formations.

Les textes accompagnant la réforme des lycées professionnels se mettent en place sans dialogue social. L’organisation souhaitée des lycées professionnels et surtout la mise en place des nouvelles cartes des formations menacent les droits des PLP et leur statut. La conséquence sera une nouvelle dégradation des conditions de travail et donc des conditions d’études des élèves. Pour nos organisations syndicales, les lycées professionnels doivent rester des lieux émancipateurs pour nos élèves et de respect pour nos métiers et nos missions.

Nos organisations syndicales appellent à continuer la mobilisation pour que la réforme de la voie professionnelle soit reconsidérée, notamment sur la classe de terminale bac pro, avec des enseignements ambitieux pour les élèves. Nos organisations revendiquent le maintien du statut, la création de postes à la hauteur des besoins, ainsi que l’allocation de moyens supplémentaires, notamment en augmentant le volume complémentaire des classes de terminale.

Pour revaloriser les salaires, pour en finir avec l’affaiblissement du pouvoir d’achat et les rémunérations indignes d’un grand nombre de personnels titulaires comme contractuels, et pour refuser de subir une année blanche en termes d’augmentation de traitement, nos organisations FSU, UNSA Éducation, SNETAA-FO, SGEN-CFDT, CGT Éduc’action, SNALC, SUD éducation et CNT-FTE appellent les personnels de la voie professionnelle à la grève et à se mobiliser par tous les moyens  (assemblées générales, rassemblements, manifestations,…) le 19 mars.

 

Paris, le 8 mars 2024

 

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Le 19 mars, toutes et tous en grève et dans les manifestations unitaires !
Refusons la politique de rémunération désastreuse que le gouvernement inflige aux personnels de la Fonction publique et qui ne reconnaît pas leur dignité, celle de leur travail, de leurs métiers et missions.

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 Au-delà du projet de déplacement en fin de Licence des concours de recrutement dès la session 2025, censé augmenter mécaniquement le vivier de candidat·es, aucun élément précis n’a été donné depuis novembre 2023 sur le projet de réforme pour la formation et le recrutement des enseignant·es du premier et second degrés, CPE et PsyEN. Beaucoup de questions et d’impensés subsistent : contenus et modalités des nouveaux concours, cadrage et financement des “modules” de préparation aux concours, possibilité de passerelles et réorientations en cours de formation, mise en place de parcours de master pour les non lauréat·es des concours… Rien n’est prêt.

Les arbitrages annoncés pour le début de l’année 2024 n’ont toujours pas eu lieu et aucune concertation n’a été menée. Dans le second degré, les situations spécifiques des CPE, PsyEN, PLP et PEPS par exemple n’étaient pas prises en compte dans le projet initial. Comment imaginer dans de telles conditions que les premiers éléments de cette réforme se mettent en place dès la rentrée 2024 ?  Les équipes des universités, tout particulièrement celles des INSPÉ, qui ont subi de plein fouet les multiples réformes de ces dernières années, en ont assez de ce mépris. Elles en ont assez de la dégradation constante de leurs conditions de travail et refusent de se voir encore une fois obligées de mettre en place dans l’urgence des mesures non concertées, bricolées dans la précipitation, sans que les effets délétères des réformes précédentes soient pris en compte, alors même que la FSU, comme les autres organisations syndicales, les avait prévus. Pour les étudiant·es actuellement en formation, l’absence de perspectives claires et les impacts sur leur année de formation risquent de les détourner de l’objectif recherché.

La FSU demande une nouvelle fois que le calendrier annoncé soit desserré, que la méthode soit revue, que le MEN respecte la liberté académique universitaire, l’expertise des équipes et les instances, comme les résultats des recherches en éducation. Les modifications de maquettes doivent reposer sur un cahier des charges co-construit, pas sur des “maquettes-type” ou une liste d’injonctions qui réduisent la formation à une juxtaposition d’items sans tenir compte des nécessités de la formation au métier.

Les métiers de l’enseignement et les attentes pour faire réussir tous·tes les jeunes doivent être pris avec sérieux, ce sont des métiers exigeants qui nécessitent une autre considération de la part des ministères. Il faut prendre le temps de la concertation nécessaire avant toute mise en œuvre. Cette quatrième réforme en quatorze ans ne peut pas être mise en place à la rentrée 2024.

Bagnolet le 7 mars 2024

 

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